Petite fable affable
Un grand mathématicien
Et, peu ou prou, philosophe
Au milieu de béotiens
Mourut, quelle catastrophe,
D’une fort sotte façon
- Digne de quelque opérette -
Qui peut servir de leçon
Mieux que la fable à Perette.
Notre génie passionné
De l’abstrait et des étoiles
Ne voit pas que, sous son nez,
Un puits sombre se dévoile
Car il aimait raisonner,
Visage au vent, vue au vague,
Et s’écouter résonner.
Ce n’est ni fable ni blague.
À prendre, comme un bedeau,
Toutes les choses de haut
- Ou les mirer, au contraire
De trop près, comme un vicaire ! -
On finit, ô tristes ciels,
Par ne plus voir l’essentiel !
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