Mosaïque de poésies prosaïques & de proses poétiques

parfois sous forme d'aphorismes, de chansons et surtout de fables…

lundi 11 décembre 2017

L’AIR DU SOUPÇON

Si je suis en retard
Ou bien en avance,
Si j’rentre tôt, ou tard,
C’est que j’ai connivence
Avec quelque jouvence :
Tout t’permet racontars !

Tu es chicaneuse
Pour le moindre rien :
J’suis un propre-à-rien
Quand t’es soupçonneuse

Je ne peux pas causer
À une jeune fille
Sans te voir exploser,
Aller jouer aux quilles
Ni, au bar, arroser
Un truc, sans m’exposer !

Tu es vénéneuse…
Je me sens vaurien,
Futur galérien,
Quand t’es raisonneuse.

Je ne peux regarder
Quelqu’un, ni lui sourire,
Sans vit’ sentir darder
Sur moi tes yeux ou, pire,
Sentir ma joue harder
Car ta main l’a trouvée !

Tu es chicaneuse
Pour le moindre rien :
J’suis un propre-à-rien
Quand t’es soupçonneuse.
Tu es vénéneuse…
Je me sens vaurien,
Futur galérien
Quand t’es raisonneuse.

Si tu es haineuse
J’suis un acarien,
Presque bactérien
Quand t’es bougonneuse…
Tu es chicaneuse
Pour le moindre rien :
J’suis un propre-à-rien
Quand t’es soupçonneuse…

Tu es ronchonneuse
Si t’es soupçonneuse,
Ou bien raisonneuse.
Tu es débineuse 
Quand t’es soupçonneuse
Ou bien raisonneuse.…

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire