Cycle toulousain
Aux guignes jolies, sans guère de nostalgie,
Jusqu’à l’heure où l’on mouche hélas la bougie,
Elle allait aux respounjous, aquelo femno.
Abandonnant son feu et quittant ses fourneaux.
Elle en trouva, dit-on, des vertes et des bien mûres,
Par les combes et les pechs. Les genoux mascanhés,
Toute estabournido. La chose est des plus sûres.
Courant l’étamine et le pistil à suées,
Elle revenait le corps éreinté, Petite,
Au soir, avec le cœur retourné, en faillite.
À confesse, le ritou nostre, pas plus fâché,
La soulagerait tout pareil de ces péchés
Pour jouir du paradis, couillou !, les joues rougies.
Le plaisir, le gésir n’ont point de stratégie
Quand tu vas aux respounjous !… Este couilleto,
Fil de puto !, y eut bel et bon dos bientôt.
Jamais sadoule, elle passait de la houlette
Du berger, macarel, à l’alerte aiguillon
Du bouvier. Miledious, comme ça bâchelette
Ne manque pas de ces coureurs de cotillon,
Jules en marcel tâtant du tétin qui se rêvent,
Comme on verse son sang à le faire de leur sève.
Élevée tant tôt à l’école du gémir,
On peut choper marrane ou se faire périr.
Non pas elle. Y avait-il là quelque magie ?!
Biche gracile ou facile nuit au logis !
Aller aux respounjous, aussi. Pour lui couper
L’envie, on avait travail à pas la louper.
Les harengères qui n’aimaient pas l’amoureuse
De l’Amour libre, avaient travail à l’embrenner
En songeant souvent à une saillie savoureuse,
Aux païres de bouffas qu’on pouvait lui donner
Pour te la dresser,… et à tot aquo pour qu’elle s’avise
Pas d’y revenir qu’il souffle brise ou bien bise.
C’étaient les hommes, pas titous, qui revenaient
Tou drets plutôt que de se tailler, aux nénés
De la drolo qui s’est jamais assagie…
Et des guignes jolies n'eut pas la nostalgie i
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