Vers une destination bien connue
Mais par des voies de moi toujours inconnues,
La route, à son train, va, serpente et chemine ;
Trouées, allées, coulées, passées par cramine
Et canicule, elle vouent mes jours aux nues !
De passes en impasses, oui, la route avance,
D’embranchements oubliés qui m’ont trompé
En sentes aux ornières restées trempées ;
Elle est sentier encombré de survivances
Aussi ; ou de troncs tôt tombés. Pas de chance !
Pleine d’invités qu’on ne peut éviter,
Cette route est maculée de poussière
Mais ses détours ont des parfum de bruyère,…
Cahots et chaos aiment la pimenter,
Faux-plats et raidillons sa course arrêter.
À chaque étape me vient l’envie
De quitter cette route qui est jeu de piste,
De parcourir d’autres laies et percées moins tristes
Mais je reste encore, à sa marche, asservi :
Car la route qui n’a pas de sens… est ma vie !
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