Ma mie, on n’est jamais trop vieux
Pour se regarder dans les yeux
Et s'écrire quelques poèmes
Qui, tous, finissent par « Je t’aime ! »
Avec moins de flammes ce peut
Mais avec tout autant de feu.
Ma mie, on n’est jamais tant vieux
Pour ne pas aller sous les cieux,
Main dans la main, toi, toute en grâce,
Finir ce doux chemin qu’on trace
Désormais certes à pas plus lents,
Mais toujours avec de l’allant.
Ma mie, on n’est jamais trop vieux…
Et même si on est, au mieux,
Que deux corps qui n'ont plus d’âge
Nous refuseront le naufrage :
On se refera des printemps
Pour freiner la course du temps !
Ma mie, on n’est jamais tant vieux
Pour devenir graves et bilieux :
Dans le paix de nos soir tièdes,
Jusqu’au dernier mot, sans nulle aide,
Goûtons, sereins, un chant d’oiseau,
Le parfum des roses en arceaux…
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