Mosaïque de poésies prosaïques & de proses poétiques

parfois sous forme d'aphorismes, de chansons et surtout de fables…

dimanche 23 décembre 2012

À DOS RÂBLE

Donnons dos, non !

  Plus docile que docte, sans dauber qui que ce soit, car je ne suis pas du genre à parler dans le dos de quiconque, je l’avoue : je suis pour… « le développement du râble ». Oui, là, je parle non du nez mais du dos, Minot !
  Car, même si on fait le dos rond, il vaut mieux l’avoir développé, entendez par là «large », le dos, à force de devoir le courber, le ployer, le plier,… devant les dos d’ânes et les cahots de l’éco’ qui nous mènent au chaos avant qu’on ait le dos tourné. Ah râble, quand tu nous tiens !
  Que nous en ayons plein le dos, ou pas, de se laisser manger la laine sur le dos, nous finissons toujours par l’avoir dans le dos à l’inverse de certains nantis, pépères et dolents, dont déjà les pères avaient le dos au feu et le ventre à table et sont sur notre dos du berceau à la bière !
  Eh oui, il n’est de dominé, même le dauphin dodu, qui ne soit flexible à moins de faire, non le dodo, mais le gros dos. Même si ça fait froid dans le dos, la réalité nous prend, à tout propos, par la peau du dos, et nous casse du sucre dessus, renvoyant dos à dos nos rêves et nos espérances… auxquels on apprend trop vite à tourner le dos.
  Alors le dos au mur, pour ne pas se mettre à dos d’aucuns capables de vous y frapper ou pire, de vous y faire un enfant, on met sur le dos d’autrui - et pas avec le dos de la cuillère - nos problèmes dès qu’ils nous sautent sur le râble. Do…mmage !

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