Petite fable affable
Un barbon regardait un bambin
Qui batifolait prou en son bain.
« Que je te plains, Petit ! Va, profite,
Car l’enfance est pleine de danger,
Ne vas pas, demain, te ménager ;
Et la jeunesse elle, hélas, n’évite
Point l’incertitude ni le mal.
Le destin est cruel animal
Malgré tes espoirs, ton espérance…
- Eh dis donc t’as pas fini, le Rance ?
Réplique le petiot. Je suis
Fleur à peine éclose et toi fruit
Blet : mon sort est donc plus enviable
Que le tien et ma vie plus “vivable” :
Je serai quelque chose ou quelqu’un
Quand tu seras plus rien, vieux machin ! »
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