Librement inspiré d’une photo de Marc-Yvan Custeau, 28 avril 2025
Depuis mon ancienne jeunesse
Jusqu’à ma prime vieillesse,
M’attire cette obscurité
Dont tant effraie la nudité.
La nuit tout en voiles, ses calmes
Ténèbres livrant leurs secrets
Pour mes vers sont et âme et alme.
J’aime à goûter au plus sacré
Des silences bruissants des ombres,
Pénombre pas partout si sombre.
Ma plume erre, noctambule ;
Son encre se vit somnambule.
Oui, noirs mystères et sons feutrés
Les font toujours se décloîtrer,
Étinceler en bouquets d’étoiles,
Leurs pensers libérés, courant
Comme un pinceau sur une toile.
Nuages à la lune mourant,
À la grisaille du jour qu’ils moquent,
Ils s’escargotent… et plus rien ne croquent.

Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire