Mosaïque de poésies prosaïques & de proses poétiques

parfois sous forme d'aphorismes, de chansons et surtout de fables…

mardi 3 mai 2022

PAS DE CLÉMENCE POUR LA DÉMENCE…

Certes depuis longtemps la Guerre,
Hélas, n’offre - gloire et honneurs
À nos héros de naguère ! -
Que des douleurs et des malheurs,…

Mais encore en ce temps la Guerre
Rassasie des bas appétits
De fous sans aucune empathie
Pour qui votre vie ne vaut guère,
De raisonneurs, grands ou petits,
Jouissant fort de qui s’indigne
De ces chimères dont on meurt,
De la folie et des horreurs,
Au fumet de chairs mises en lignes,
Dans des fumées jugées insignes. 

Ça fait si longtemps que la Guerre 
Anime les cœurs querelleurs
Et les peuples à terre atterre,
Dans les peurs et dans la terreur…

Et pourtant encore la Guerre 
Salive au son sourd du canon,
Se déchaîne à tort sur un nom
Et massacre un peuple vulgaire
Ce, pour un oui ou pour un non ;
Ainsi de bien sombres Guillaume
Feront lors, à force de sang
Semé, leur moisson d’innocents
Et, pis, d’ombres peu économes,
Ne s’en croiront que plus des « Hommes ».

Mais depuis bien longtemps la Guerre
Produit de ces funestes champs
Sur lesquels meurent des grégaires
Médaillés de funèbres chants…

Depuis si longtemps, las, la Guerre
Abreuverait le ciel et ses dieux
Lesquels s’effarent, point odieux,
De tous ceux qui tant s’affairent,
Sur le crime peu scrupuleux,
Aux carnages et aux pillages 
De multitudes de damnés,
Violentés et affamés
En fuyant le mortel sillage
De troupes entrant aux villages.

Depuis trop longtemps, oui, la Guerre
Sur des corps de mères et d’enfants, 
Et sous ses beaux arcs triomphants,
Fait des profits… et ses d’affaires.

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