Mosaïque de poésies prosaïques & de proses poétiques

parfois sous forme d'aphorismes, de chansons et surtout de fables…

mardi 7 février 2023

DE NATURE HUMAINE

À mon Frère Loup

 Prédation et, pis, déprédations
Sont les deux mamelles de ma Nation,
Celle de ces Hommes,
De ces presque gnomes,
Qui ne supportent qu’une nature, hélas,
La leur, en pauvres avatars d’alias…

Que le Clan du Loup m’évite donc leurs meutes 
N’ayant jamais, ici, le cœur à l’émeute
Pour dire au Ciel
Que l’essentiel
N’est pas dans ces bandes qui, jà, se débandent
Faisant slogans des idées de contrebande.

 Je fuis ce ramassis de gens rassis,
Ces troupes qui vont prônant leur suprématie,
Qui ne s’attroupent,
Au nom de leur groupe
Qui fait foule, pour que l’on fasse pour eux
Oubliant prou qu’ils peuvent faire par eux.

Oh non, je n’irai plus grossir la ruée 
De ces rues en crue qui se croient des nuées
 Ni, las, les cohortes,
Et de quelque sorte,
Qui font du vain, les légions débandées
De ces valeurs désormais à marchander !

La multitude qui croit que l’amplitude
Donne latitude, fait ses aptitudes, 
Je ne peux la voir
Ni, pis, la savoir
En ces hordes de gens de sac et de corde, 
Agglomérations de vils, fauteurs de discorde.

Car prédation et déprédations
Sont les deux mamelles de ma nation,
Celle de ces Hommes,
De ces presque gnomes,
Qui se disent mes semblables et mes pairs
Mais ne sont mes pareils… Manquent pas d’air !

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