D’après une photo de Marc-Yvan Custeau, 30 juillet 2025
Dans un silence que le ciel sublime,
À l’heure ocrée où un jour frais élime
Le lourd manteau fatigué d’une nuit
Qui ne voulait se dérober sans bruit,
S’éveille la campagne…
Au chant du coq frissonne l’air léger.
Il appelle à sortir qui s’acagnarde
Au lit de rêves où on quitte ses hardes,
Où on voit plus loin, sans rien ménager,
Qu’éveil de sa campagne.
Alors viennent les lieds, les chants et les trilles.
Peu à peu, les lointains se sont dégrisés ,
Comme les noirs plus roches épuisés
De porter le deuil, leurs ombres étrillent.
S’éveille ma campagne…

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