C’est l’azur du ciel que je vois
Et que, seul, je porte au pavois
Depuis le clair de ce sous-bois
Simple et tranquille.
Nul nuage n’est aux abois,
Ni quelque idylle
Bien plus fragile
Que de l’argile.
Le vent qui souffle en son hautbois
Prend certes une céleste voie.
Elle aime à entendre sa voix,
Envoi futile
De souffles chauds et grivois
Rendant fébriles
Âmes dociles
Et cœurs fragiles.
Sous l’azur du ciel que je vois
Où nuées n’arrivent en convois,
Ces mots je vous envoie,
Bien malhabile
Mais auxquels ces nues pourvoient,
Ciel immobile
Où maux jubilent
Et, las, reptilent…
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