Cycle toulousain
Moi, je suis né là-bas, à l’ombre des platanes,
En un vieux village où l’été s’enchantait
De ciels d’azur pur ou de claires futaies,
Des grillons dans l’herbe que le soleil safrane.
Canal et Garonne lui donnaient un rythme lent.
Le froment et le foin y poussaient sans ambages ;
Et patanes, vignes et maïs bien plus qu’herbages
Lui offraient lors paisible aisance, allant, élan,…
C’est dans ce pays que me ramènent mes rêves,
À ses aurores ocres et à ses couchants d’ambroisie,
À ses tuiles rouges et à sa brique rosie,…
C’est là que gît mon coeur vivant sans trêve.
Las, froment et foin ont quitté ses parages ;
Et galets gris y pleurent des champs sans âge
Qui ne sont que relents branlants et filants…
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