Gê rissole et court à sa perte ;
Roussie, torréfiée, elle craque.
L’éther sec et cuit, halète, inerte.
Le ciel calciné souffre la traque ;
Les souffles rougis de l’incendie
Rendent aride même l’Arcadie.
Les ciels qui sont cendres et scories
Vont engloutir les vignes et prairies.
Partout, çà et là, crament des flammes.
Ici, ailleurs, on porte le deuil
De foyers, de forêts et on blâme
L’homme qui n’est qu’inconscience, orgueil…
Faut-il donc que tout soit consumé
Et carbonisé, ou soit fournaise,
Pour finir d’ainsi tant s’enfumer ?
Pour éviter de finir en braises ?
Le sol s’embrase, l’air et l’eau ardent
Et nous, même au grilloir, nous, on tarde…
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