Naître avec la rosée, sous le voûtes éternelles
Qui s’ocrent et se rosent à éblouir les prunelles,
Pour, sur l’aile du vent léger, nager au ciel
Parmi les fins parfums de sureau et de miel.
Se griser des fleurs à peine écloses, mauves
Ou lys et, saoul d’azur et de lumière fauve,
Comme un souffle, effleurer corolles, étamines,…
Caresser et frôler des cœurs de carmin, d’hermine,…
À peine se poser. Partir et retourner
Aux nues crues, enivré de volupté. Tourner
Le dos au jour lassé qui, jà, devient morose
Et puis mourir, pâmé, quand fane enfin la rose…
Paon du jour en goguette (Poueyferré, août 2013)
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