D’après une photo de Marc-Yvan Custeau, 29 mai 2024
Contre le noir de la nuit à peine endormi
Il pleut de l’or sur le lac qui encor’ sommeille
Né du creuset de ce matin il ensoleille
Une aube qui peine à vaincre son ennemi
Ce n’est pas toujours que les nues nous émerveillent
Ocres et bronzes frappant comme un vrai tsunami
Les rives de nos rêves où la vie fait semis
Le vent glisse sur ce ciel lisse qui vermeille
Jusqu’à la sombre forêt aux fûts affermis,
Ombrages insoumis et sentes sans compromis
Dont les locataires à ces beautés crues s’éveillent
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