Sur une photo de Marc-Yvan Custeau, 14 juillet 2023
C’est un bref moment d’incertitude
Où l’ombre devrait donc basculer
Dans l’aube neuve, par lassitude…
Ou bien parce qu’hélas bousculée.
La nuit, qui avait vêtu les terres,
Jette enfin ses haillons en buissons
Et tait, pour un jour, tous ses mystères,
Qui appellent en nous peurs et frissons.
Des arbres, silhouettes illusoires,
Libèrent les sillons des labours
De leur étreinte froide et moins noire,
Dessinant de sombres brandebourgs.
La lune, pâlie, a pris la fuite ;
Les étoiles se sont effacées.
Déjà l’aurore marche à leur suite,
Pour le petit matin délacer.
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