Petite fable affable
Un ver de terre s’agite et gigote
Au bec d’une poule d’un roux fané
Qui faisait de la boue une gargote :
Tout ce qu’on y trouve est, las, condamné.
« Vraiment quelle malchance : une cocotte !
J’aurais aimé un coq, un paon… un dindon
Même !… Mais pas une bête aussi sotte.
Dit le prisonnier dans son rigodon.
- Que t’importe, vermisseau, qui te mange
Puisque ton destin et rien, las, n’y change
Et de finir festin !
- Vie fut de peu,
Que mort vaille mieux ! » fit le gadouilleux.
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