D’après une photo de Marc-Yvan Custeau (17 septembre 2024)
Le pourpre saluait dès avant son réveil
Un jour rubis tout de feux sans fard et de sang,
Alors que l’incarnat de l’aube, languissant,
Tirait lumière enfin de son froid sommeil.
Trouées d’or et amas grenat resplendissant,
Nues lilas aux moutons safran sans fin glissant :
Si tout matin fait de même, aucun n’est pareil !
Loin des secousses du monde je vis l’éveil
Du ciel qui accueille un matin blond rougissant
Comme un enfant pris en faute et gémissant.
De cuivre et de corail se pare le soleil.
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