Sur une photo de Marc-Yvan Custeau, 30 octobre 2024
Les ténèbres dévoilent des nues d’or,
Alors que les prés noirs paressent et fument
Et font voguer une estompe d’écume
Sur un bois qui de sépia se costume
Car l’automne naît, notre été s’endort.
Tout se dessine à l’encre et à la plume
Quand les ramées sont estampes au fusain.
Je vis un rêve éveillée, en voisin,
Loin des remous de ce monde en bousin,
À voir se lever ce voile de brume.
Les mordorés s’affichent au magasin
D’un ciel en flammes, aux teintes consanguines,
Qui affoleraient, las, nos vieilles béguines
Qui ont oublié leurs primes biguines
Et cent autres plaisirs circonvoisins.
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