Mosaïque de poésies prosaïques & de proses poétiques

parfois sous forme d'aphorismes, de chansons et surtout de fables…

samedi 9 mars 2019

LA FIN DES CIEUX

Petite fable affable

Jupin, sans ménager ses méninges
Offrait à foison à tous ces singes
Imparfaits qu’on appelle les Hommes,
Comme tout bon souverain en somme,
Dons, pensions, gratifications
En échange d’ostentation
Dans leurs courtisanes courbettes
Et leurs hommages appuyés.
On a tous, des cieux à l’herbette
Faille ou faiblesse qui font ciller !

Avec déférence et révérence,
Chaque jour qu’Il levait, bon ou rance,
Les Hommes faisaient leurs civilités
Et selon les formes habilitées,
Mais sans divine reconnaissance.
Cela fit noise et donna naissance
À riots qui, renversant ce tuteur
Ingrat, fit crier donc à la Fronde :
« Combien comme Toi, las, confondent
La grandeur avec de la hauteur ! »

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