Sur un vers de V. Hugo
J’ai l’amour des eaux et des bois
Des vents d’été et de leurs voix
Qui sont sans mépris et sans haine
Et que pourtant nul mie n’enchaine
Et je vais au long des ruisseaux
Sous les rameaux des arbrisseaux
Chercher ma sève et une écorce
Qui font face à mon temps ma force
J’ai l’amour des prés et des champs
De nos oiseaux et de leurs chants
Sous les feuillées parfois sereines
Par-dessus guérets ou garennes
Donc je vais au long des ruisseaux
Sous les rameaux des arbrisseaux
Chercher ma sève et une écorce
Qui sont malgré la vie ma force
J’ai l’amour du parfum des fleurs
De la rosée et de ses pleurs
Ou de l’insecte infatigable
Comme des herbes inextricables
Car je vais au long des ruisseaux
Sous les rameaux des arbrisseaux
Chercher ma sève et une écorce
Qui font face à mon temps ma force
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