Mosaïque de poésies prosaïques & de proses poétiques

parfois sous forme d'aphorismes, de chansons et surtout de fables…

mardi 13 mars 2012

PAUVRE JOSEPH (Sale bête !)

Sur une musique d’Anne T0UJAS
Extrait du conte musical : « Faims d’enfance » (créé le 28 mai 2013, Prologue)
d'après Les enfants de Timpelbach de H. Winterfeld


Le conteur : Pauvre Joseph, 
C’est de ta faute
Si notre ville
Papote, chipote.
 Pauvre Joseph, 
Tu n’es qu’un chat,
Qui fuit tout ça
Pour vivre en pacha.
Mais mon vieux Joseph,
On a accroché,
À ta queue mouch’tée,
Un réveil fâché
Et sa sonnerie
Te fait Mistigri.
Com’ les gens d’ici,
Toujours ell’ te crie :

Sal’ bête !

Chœur : T’as épouvanté
Le vélo mité
Du facteur ganté,
Qui s’en est planté.

Voix masculine (avec brouhaha)  : Merdette !

Chœur : Puis pauvre Joseph,
Sur l’échell’ d’Simon,
Le peintre breton,
T’as fait choir l’tonton !

Voix masculine âgée : Mazette !

Chœur : Pauvre Joseph, 
C’est de ta faute
Si notre ville
Papote, chipote.
Traversant la rue
Pris une morue,
Et noirci l’eau 
De notre fontaine,
Scarifié le dos
D’une gross’ bedaine,…

Et Croquemitaine,
T’as mis bien en peine
Le bus, des motos
Et même un’ auto.
Mon pauvre Joseph
Tout est de ta faute

Chœur  (avec brouhaha et bruits de casse d'autos) :  Sale bête !

Chœur : Puis t’as saccagé
Notre pharmacie ;
Où s’est déclaré
Un bel incendie.

Chœur  (avec brouhaha et sirène) :  Sale bête !

Chœur : Quand tu le fuyais
Par une persienne,
Là, t’as effrayé
Une paroissienne.

Voix féminine âgée (dans le brouhaha) : Sainte Berthe !

Chœur : Puis t’as réveillé
Un vieux vagabond,
Et t’as fait courir
Max’, le moribond !

Chœur  (voix avinées et bruits) : Sale bête !

Chœur : Alors qu’ ton réveil
Qui hurle à tue-tête
L’a pas son pareil,
Et paniqu’ les bêtes.

Voix féminines (avec poules, etc…) : Sale bête !

Chœur : Mon pauvre Joseph, 
Oui c’est de sa faute
Si on crie, gigote,
On joue de la glotte.
Ah mais, quel tintouin, 
Et quel brouhaha !
On était bien loin
De tous ces fracas,…

Chœur (avec brouhaha et bruits de casse) :  Sale bête !

Le conteur : On était bien loin
De tous ces tracas,
Comme de ces bris,
Et de tous ces cris…
 Pauv’ bête !
Pauv’ bête ! (bis repetita)

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