Mosaïque de poésies prosaïques & de proses poétiques

parfois sous forme d'aphorismes, de chansons et surtout de fables…

dimanche 29 septembre 2013

DITS POUR SANG


         Bon sang - celui qui ne peut mentir - ! ce soir, moi qui, d’ordinaire, me fais un sang d’encre, un de ces sangs impurs qui abreuvent, jaillissant, les sillons incessants laissés par ma plume lassée, je me sens en veine. Moi, le sang mêlé vieillissant, si pâle, qui ai l’écriture dans le sang et la nuit pour royaume oppressant. Peut-être ne suerais-je pas sang et eau, gémissant et blêmissant, sur ce texte-là, puissant et incandescent en passant, après m’être tourné et rongé les sangs. Si j'avais de la veine, j’en serais sûr à sang pour sang !…
     Parce qu’il arrive que, m’abaissant, je me fasse du mauvais sang ou que je gratte jusqu’au sang, on me reproche de manquer de sang-froid. Or s’il l’est vraiment il est donc condanmé à cailler ou à se glacer. Quelle perte, c’est harassant ! Les êtres coassants et croassants, peuvent accuser de tout l’animal à sang chaud (Pansa ?) déliquescent que je suis mais pas de manquer de sang… effervescent parfois. J’en donnais même - à défaut de le verser - il fut un temps… sans que vous le sussiez. Certes, il n’est ni bleu, ni noble, ni généreux et ne pisse pas comme ça… ni même debout ; il reste décent, glissant, coulissant, frémissant,… jamais grimaçant, ni croupissant, ni finissant. Oui, j’ai du sang dans les veines, et même un sang ardent, du récent et d’autre qui l’est moins, pas du sang indécent de navet, croyez-moi. Bon on n’y baignerait pas dedans mais quand même. Qu’ouïs-je cher adolescent ? Glaçant ?!
     « À l’heure où les chauves sourient, si le vent empire, évanaissant, et que tu es en manques, quelle noce feras-tu ?… » Me direz-vous… caressant. Mais, moi le transfuge de la transfusion, je suis pratique car si je manque de frais, pas besoin de tout mettre à feu et à sang même si j’ai une dent contre vous. Un Tampax, de l’eau chaude et, pour le cou,  je me fais une infusion !…
     J'avoue que je vous aime beaucoup, bel eunuque !… Mais que tout cela me donne soif… Vous partez ?!… À l’occasion, si vous voulez que je vous saigne un autographe, passez donc me voir. Demandez Vlad… ou Dracula ; on dit comme on le sent. On boira un cou : ça fouette les sangs… un coup de veine si c’est celui d’un convalescent ! Je ne vous vois pas acquiesçant. Vous vous sentez mal ?!… Pas de veine !… Permettez que je le fasse pour vous, la nuit s’évanouissant, avant le jour naissant… Non ?!… Alors si c’est ce que je pressens, les Twilight, en passant, sont au fond du couloir à gauche,. Je ne serais pas, faiblissant, plus envahissant ni pressant !

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