Mosaïque de poésies prosaïques & de proses poétiques

parfois sous forme d'aphorismes, de chansons et surtout de fables…

lundi 9 avril 2012

IL EST TOUJOURS DERRIÈRE

Avec sa face de fesses
Et son pétard allumé, 
Elle est la grande prêtresse
De la poupe qui paresse,
Des amours faites fumée.
En bref, elle est sa maîtresse
Au tagada empaumé.

Distant envers toute chose,
Dans la lune, son amant
Est un amateur de prose…
De popotins, si j’ose.
Il défend sans tremblement
L’académie et, en glose
Ou la vante… non sans fondement.

Il est son joint de culasse.
Sans aucune prud’homie,
Il lui répète, et agace
D’une main jamais de glace,
Flattant sans économie :
« J’aime, ma mie, et ne m’en lasse,
Ta si accueillante anatomie ! »

On le voit, à leur démarche,
Qu’elle a toujours eu bon fond
Et qu’il prend le train en marche,
Comme dit son patriarche,
Trouvant séant, et profond,
De faire siège à cette arche,
Même si cela fessier, au fond !
Il n’est pas de ces faux-derches
Qui, tout haut et fort, alentour
Sur des principes se perchent
Qui pourtant, à tout coup, cherchent
À rester, non point autour,
Mais dans les anales… lerche !
À eux, la voie basse, sans détour !

Si pour vous, la croupe est pleine,
Comme pour eux, croupions-nous,
Et sans colère et sans haine,
Pour faire, à tous ,honte et peine
De tout cul que l’on a chez nous

Faisons un cliché qui mène,
Au poster rieur à choir… à g’noux !

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