Mosaïque de poésies prosaïques & de proses poétiques

parfois sous forme d'aphorismes, de chansons et surtout de fables…

jeudi 17 octobre 2013

EL TANGO DEL GATITO

Viens donc à la minuit
Rompre un peu ton ennui ;
À la minuit, on chante ;
À la minuit, on hante
Les ombres de la nuit,
Même si ça nous nuit
Et mêm’ si l’on déchante
La minuit on s’en contente…

Courons la gueuse par les rues,
Vidons poubelles et cartons,
Jouons les fou fous, les intrus
Miaulons fort, sur tous les tons.
Réveillons en cœur l’escarpin
Qui vole pour que l’on se taise
Pendant que l’on chante, à l’aise,
L’Amour, la lune et les copains.
On n’est pas chats de porcelaine
Et la nuit, pour nous, galopins,
C’est fait pour que l’on perde haleine.

Viens donc à la minuit
Rompre un peu ton ennui ;
À la minuit, on chante ;
À la minuit, on hante
Les ombres de la nuit,
Même si ça nous nuit
Et mêm’ si l’on déchante
La minuit on s’en contente…

Chinons tous les chiens à poil dru
Avec des voix de baryton,
Sautons des repas et des rus,
Appelons nos maîtr’ et grattons
Puis fuyons s’ils mett’ le grappin
Sur nos cous. Filons à l’anglaise
Pour qu’ils en fassent un malaise !
On n’est pas chats de porcelaine
Et la nuit, clampin ou poupin,
Vous rend vilain et tire-laine.

Viens donc à la minuit
Rompre un peu ton ennui ;
À la minuit, on chante ;
À la minuit, on hante
Les ombres de la nuit,
Même si ça nous nuit
Et mêm’ si l’on déchante
La minuit on s’en contente…
Oui, mêm’ si l’on déchante
La minuit on s’en contente !

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