Mosaïque de poésies prosaïques & de proses poétiques

parfois sous forme d'aphorismes, de chansons et surtout de fables…

lundi 21 octobre 2013

NON MAIS DES FOIS…


           Une fois n’est pas coutume, j’avoue tout : quand j’ai les foies ou mal au foie, j’ai la foi. La vraie. À chaque fois. Celle des charbonniers - pas celle des morues ! - d’autrefois. Parfois, de bonne foi… de celle qui se régénère et soulève des montagnes. Foi d’honnête homme goûtant fort au foie gras !
     Je vous interdit de ne pas prêter foi à ce que je dis, une fois pour toutes. Toutefois je vous comprends : plus d’une fois, je le confesse (Ah, Le joli mot !), maintes fois même, sur ce sujet j’étais de mauvaise foi aux yeux des amateurs de contes façon « Il était une fois… ». Oui, c’est impensable pour tous ceux qui croient à ma éniéme crise de foi et ont, à la fois, la voix sourde et la foi aveugle, à tel point qu’ils la déclarent, sous la foi du sermon, comme cela se ferait d’une maladie contagieuse voire honteuse.
     Mais, ma foi, c’étaient alors les premières et dernières fois - oui, les deux à la fois ! - car la foi que j’ai là, cette foi-là, quoique greffée sur le tard, sera la bonne même si je ne la répandrai pas… Ce serait gaspiller et risquer de la perdre, à nouveau !
      Homme ordinairement de peu de foi, je suis digne de foi pour tout le reste - donc pourquoi pas pour cela ? - quoiqu’on me dise sans foi ni loi, sans feu ni lieu. C’est faux, en toute bonne foi, le cachet de la poste en fait foi !

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