Mosaïque de poésies prosaïques & de proses poétiques

parfois sous forme d'aphorismes, de chansons et surtout de fables…

mardi 27 septembre 2011

CAPITOLADE

Cycle toulousain

Pardi, au plafond, plane encore une opérette
Aux accents d’autrefois, qui fait rire et pleurer,
Vibre la voix voilée d’un ténor apeuré,
D’un stentor qu’ont hué les bourgeois, les soubrettes.

Venus à vélo ou en auto, cigarettes
Et cigares, bérets ombrés, chapeau zébrés
Goûtent, acte après acte, aux accents calabrais,
Aux grands airs, aux chœurs lourds, aux chansons guillerettes,…

On aime les chansons, non pas celle des clercs,
Celles des vrais chanteurs. Pour ça on a le flair :
La musique on connaît et mieux, aíci, on l’aime !

Le chant est dans les cœurs, dans les esprits, dans l’air.
 Chez nous, c’est le succès ou bien c’est l’anathème :
Alors ouvre la bouche et articule clair !

Car au Capitole de notre capitale,
Les carrières naissent ou ont leur fin fatale,
Selon que l’on t’offre bravos, foudre et éclairs.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire