Sur « Crétin » de & par L. Lemay
Y’a pas de classe parfaite :
Y’a toujours un’ catin
Qui fait l’insatisfaite,…
Y’a toujours un crétin.
Y’a toujours un’ godiche
Qui se hausse du col,
Un petit pot de coll’
Qu’a chaud à la corniche ;
Y’a toujours un’ merdeuse
Qui te joue les malignes ;
Y’a toujours un’ frondeuse
Qu’il faut que l’on aligne…
Y’a pas de classe parfaite :
Y’a toujours un éteint
Ou bien un p’tit prophète,…
Y’a toujours un crétin.
Une espèce de croqu’-notes,
L’tapage au bout des doigts ;
L’« anarchiste-bourgeois »
Qui pleure sur ses notes ;
Y’a toujours l’Amuseur,
La bouche en majuscule,
Et une minuscule,
Le gargamel causeur ;
Y’a toujours un « Van Gogues »
Qui toujours colorie ;
Y’a toujours un bouledogue
Au cerveau d’canari ;
Y’a toujours un gros drille
Qui te bouffe à tout heur ;
Le touriste mateur
Qui traîne en espadrilles,…
Y’a toujours un castor
Qui s’astique la broche ;
Un’ féministe croche
Et son discours retors ;
Toujours une catastrophe
Aussi con qu’ses questions ;
Le baba du bastion
Qui sniffe lignes et strophes ;
Toujours un nouveau Che,
Réfractaire au turbin,
Et un endimanché,
« Maoïst’-jacobin » ;
Toujours un ahuri,
Qu’a rien sous la perruque,
Et même un’ Walkyrie
Qui le traite d’eunuque,…
Ouais,…
Y’a toujours une grosse-tête
Pour se la ramener,
Ou bien un mal luné
Avec un’ voix de tête.
Non,
Y’a pas de classe parfaite ;
Y’a toujours un pantin,
Une gueule de roi d’la fête,
Y’a toujours un crétin.
Y’a toujours un cruchon
Qui s’est pris une tarte ;
Toujours un pâlichon
Qui a des « bruits » qui partent.
Non,
Y’a pas de classe parfaite ;
Y’a toujours un mutin
Pour fair’ le trouble-fête,
Y’a toujours un crétin.
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