Pour ces tous vauriens que personne n’élève,
Faute d’un glaive : les profs sont voltairiens,
Les mères n’éduquent plus,
Les pères ne font rien,… Il sont « la Relève »
Que l’Esprit Saint soulève, Ces Victoriens
Que l’on a en surplus :
Ceux qui papotent et sénilent, si sûrs d’eux,
Auprès des merdeux que la paix empote :
« Faudrait une bonne guerre ! ».
« Les valeurs capotent et le dire est hideux
Dans ce monde honteux qui, aux vertus, chipote !…
Ce n’est pas comme naguère !… »
Pour sauver Demain des foudres de l’Histoire,
De leur purgatoire, ils prennent tout en mains
Car ils sont des « élus » :
Pour la France et Dieu, d’un ton comminatoire,
Péremptoires, ils montrent alors « le droit chemin »
À ceux qui leur ont déplu.
Leur sentier balisé donne des œillères,
Condamne à l’Enfer un Adam banalisé
- L’Eden, ici ?… C’est exclu ! -
Soumise, Ève passera la serpillière ;
Leur couple aura un maintien moralisé,
Nombre d’enfants inclus.
Mais ce chemin rebattu n’est qu’une impasse :
« Chacun sa place ! », « Méfie-toi de l’esprit ! » ,
« Tout changer ne vaut guère ! »
« Sois sage, compris ?! », « Souffre : ça carapace ! »,
« Tout, ici, passe : les Cieux sont à ce prix… »,
« Seul conteste le vulgaire ! »
« Fais donc ce qu’on te dit ! », « Subis en silence ! »,
« Méprise l’aisance et meurs pour la patrie ! »,
« À l’envieux, point de salut ! »,
« Sois industrieux, refuse l’indolence ! »,
« Plie sans violence et prie, l’esprit contrit ! »,…
Ils disent tant et plus…
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