D’après Le petit pain au chocolat
(Del Turco & C. Bigazzi / P. Delanoë)
Coppé, un jour, a chanté
Qu’un p’tit pain au chocolat (Aïe, aïe, aïe, aïe, aïe !)
Avait été arraché
Par un beur pas très sympa… (Aïe, aïe, aïe, aïe, aïe !)
Ah vraiment, elle est très bête
Notre Droit’, quand ell’ s’embête !
Il faut dire que Coppé
Était l’affidé des brillantes
Idées de l’agaçant
Buisson, du Sarko’ médiatique,
Président dont la clique
Avait régné un temps.
Il était populist’, c’est tout,
Se voulait calif’, pacha (Aïe, aïe, aïe, aïe, aïe !)
Dans ses rêves les plus fous,
D’son parti à coups d’crachats. (Aïe, aïe, aïe, aïe, aïe !)
Mais voilà, la vie est bête,
Il y a Fillon, la sale bête,
Qui se découvre un côté rebelle
Sur le tard, quel malheur,
Et veut aussi la plac’ si belle
Que convoit’ l’autre brêle :
Êt’ chef lui tient à cœur !
Entre bons mots à la volette,
Les cous tordus et les coups bas, (Aïe, aïe, aïe, aïe, aïe !)
Des primair’ entre eux sont faites
Pour décider qui s’rait roi. (Aïe, aïe, aïe, aïe, aïe !)
C'est évident, elle est très bête
Notre Droit’, quand ell’ s’embête !
Chacun se voulant primé,
L’déprimé et l’autre rosse,
L’Parti ils mènent au trépas,
Et non sans plaies et non sans bosses,
Entre chienlit et négoce…
Pour un pain au chocolat !
(Aïe, aïe, aïe, aïe, aïe !
Aïe, aïe, aïe, aïe, aïe !)
Ah vraiment, elle est très bête
Notre Droit”, quand ell’ s’embête !
Car, quand on y pense,
Elle s’est, tout’ seul’, défaite,
Décomposée, c’est mieux,
Au profit d’un’ blondinette
Nasillarde et ses piètres
Nazillons tout heureux.
(Aïe, aïe, aïe, aïe, aïe !
Aïe, aïe, aïe, aïe, aïe !)