Pourquoi les campagnes politiques ne passent que par des grandes villes ?
Mosaïque de poésies prosaïques & de proses poétiques
parfois sous forme d'aphorismes, de chansons et surtout de fables…
dimanche 30 avril 2017
samedi 29 avril 2017
LES CORVIDÉS AUPRÈS D’UN CORPS VIDÉ
Petite fable affable
Une vielle corneille et un tendre corbeau
Se disputaient, méchants, un morceau de turbot
Volé à quelque étal que son bon propriétaire
Avait abandonné, un temps, ayant mieux à faire
Aimant fort jouer, à tout venant, les barbeaux.
Mais la vieille peau est, là, des plus tenaces
Jouant de ses serres et, pis, de la menace
Quand, plutôt à l’aise, notre jeune blanc bec
Compte sur sa force et espère, en bon bec,
Quelque lassitude chez cette autre pugnace.
Il était le plus jeune et agile et fort,
Il ménagea donc au plus juste ses efforts :
Sa proie ne pouvait lui échapper à vrai dire,
La Nature n’ose, on le sait, pas contredire
De telles vérités. Pas besoin de renfort.
L’oiselle emporte hélas le morceau. Vexatoire
Victoire et amère défaite, c’est notoire
Ici, pour le corbeau décrédibilisé :
Gagne qui reste, ami, le plus mobilisé
Pas nécessairement le plus fort dans l’Histoire…
Se disputaient, méchants, un morceau de turbot
Volé à quelque étal que son bon propriétaire
Avait abandonné, un temps, ayant mieux à faire
Aimant fort jouer, à tout venant, les barbeaux.
Mais la vieille peau est, là, des plus tenaces
Jouant de ses serres et, pis, de la menace
Quand, plutôt à l’aise, notre jeune blanc bec
Compte sur sa force et espère, en bon bec,
Quelque lassitude chez cette autre pugnace.
Il était le plus jeune et agile et fort,
Il ménagea donc au plus juste ses efforts :
Sa proie ne pouvait lui échapper à vrai dire,
La Nature n’ose, on le sait, pas contredire
De telles vérités. Pas besoin de renfort.
L’oiselle emporte hélas le morceau. Vexatoire
Victoire et amère défaite, c’est notoire
Ici, pour le corbeau décrédibilisé :
Gagne qui reste, ami, le plus mobilisé
Pas nécessairement le plus fort dans l’Histoire…
vendredi 28 avril 2017
jeudi 27 avril 2017
EN AVANT, LES INSTRUMENTS À VENT !
Sous un soleil d’automne pâle,
Au kiosque vert de Bel Air
Toutes les aspirations
De l’harmonie municipale
Ne manquent pas, sur ma foi, d’air
Mais plutôt d’inspiration.
Des airs connus dont tout le monde
Avait oublié le nom sont
Joués, un peu à bout de souffle,
Pour la foule de ce beau monde,
Endimanchée qui, grand frisson,
N’était pas venue. Qué’ mistoufle !
Alors on a mis en avant,
C’est un vœu du chef tout gonflé,
Fissa-fissa, sur l’avant-scène
Les filles aux instruments à vent :
Les cuivres qu’on fait ronfler
Et les bois aux accents obscènes.
Lâchant sa grosse caisse, Émile
Se ventile les feuilles au son
De ces becs si bien embouchés,
Comme le chaland - mis dans l’mille ! -
Qui là s’arrête à l’unisson
Et sur les filles vient loucher.
Et le passant qui ne passe plus
S’aère l’esprit jusqu’à prendre
Un vent d’épouse époustouflée.
On applaudit, on bisse et plus,
À perdre haleine ou, las, à rendre
L’âme, l’cœur désemmitouflé…
Et tout ça avant que n’expire
Le son des instruments à vent
Que le chef tout essoufflé,
Sentant bien arrivé le pire,
Avait mis, ce jour, en avant…
La musique, quel camouflet !
Au kiosque vert de Bel Air
Toutes les aspirations
De l’harmonie municipale
Ne manquent pas, sur ma foi, d’air
Mais plutôt d’inspiration.
Des airs connus dont tout le monde
Avait oublié le nom sont
Joués, un peu à bout de souffle,
Pour la foule de ce beau monde,
Endimanchée qui, grand frisson,
N’était pas venue. Qué’ mistoufle !
Alors on a mis en avant,
C’est un vœu du chef tout gonflé,
Fissa-fissa, sur l’avant-scène
Les filles aux instruments à vent :
Les cuivres qu’on fait ronfler
Et les bois aux accents obscènes.
Lâchant sa grosse caisse, Émile
Se ventile les feuilles au son
De ces becs si bien embouchés,
Comme le chaland - mis dans l’mille ! -
Qui là s’arrête à l’unisson
Et sur les filles vient loucher.
Et le passant qui ne passe plus
S’aère l’esprit jusqu’à prendre
Un vent d’épouse époustouflée.
On applaudit, on bisse et plus,
À perdre haleine ou, las, à rendre
L’âme, l’cœur désemmitouflé…
Et tout ça avant que n’expire
Le son des instruments à vent
Que le chef tout essoufflé,
Sentant bien arrivé le pire,
Avait mis, ce jour, en avant…
La musique, quel camouflet !
mercredi 26 avril 2017
mardi 25 avril 2017
LE SYMPOSIUM PAS SYMPATHIQUE
Petite fable affable
Virus et microbes un jour cociliabulent.
Ces points et virgules qui, las, jamais ne bullent
En un concile, dont l’infiniment petit
Ne sort pas grandi, là disputent des nocives
Facultés de chacun, et de ses appétits,
Inspectant l’effet de toutes ses offensives,…
Le pire, des bouillons de culture, s’rait roi :
On n’a pas chez ces nains-là l’esprit trop étroit i
Chacun rappelle ses exploits à la tribune,
- Les vies brisées, mieux, les morts inopportunes -
En déclinant nom, titre et puis qualité,
Non sans médire de son prochain et semblable :
Il n’est de germe qui ne traite de baudet
Tel ferment qui crie à l’avorton incapable,
Au foutriquet, quand se présente un vibrion,
Ridicule homoncule ou demie-portion
Pour quelque amibe traitée de gnome débile !
Certain bacille est gringalet niais
Ou pygmée attardé aux dires d’un spirille
Supposé fort sot et con comme les pieds
Qu’il n’a pas par d’autres nabots qui lui sont proches.
« Myrmidon ! » crie une bactérie qui s’accroche
Au micro à l’endroit d’un quelconque minus
De son acabit. Et tout micro-organisme
Présent en prend pour son grade : « Olibrius !
- Panouille ! - Jocrisse ! - Pécore ! - Inepte en -isme !
Loufoque ! - Gourdé ! - Fat ! - Cruchon, va ! - Cerveau lent !,… »
Le débat devient vite - et trop - virulent !
Tous ces petits poisons qui, hélas, deviennent
Grands si, à Dieu, il prend envie… lilliputienne,
Ne sont pas beaucoup plus tendres entre eux, parfois,
Qu’avec nous qui, souvent, oublions que l’on moque
Des gens dont on est la risée. Ils sont sans roi
Encore et pensent à ces mots sans équivoque :
« Nul n’est plus bête que mon voisin, par les Cieux,
Sauf moi qui suis un gros imbécile à ses yeux ! »
Ces points et virgules qui, las, jamais ne bullent
En un concile, dont l’infiniment petit
Ne sort pas grandi, là disputent des nocives
Facultés de chacun, et de ses appétits,
Inspectant l’effet de toutes ses offensives,…
Le pire, des bouillons de culture, s’rait roi :
On n’a pas chez ces nains-là l’esprit trop étroit i
Chacun rappelle ses exploits à la tribune,
- Les vies brisées, mieux, les morts inopportunes -
En déclinant nom, titre et puis qualité,
Non sans médire de son prochain et semblable :
Il n’est de germe qui ne traite de baudet
Tel ferment qui crie à l’avorton incapable,
Au foutriquet, quand se présente un vibrion,
Ridicule homoncule ou demie-portion
Pour quelque amibe traitée de gnome débile !
Certain bacille est gringalet niais
Ou pygmée attardé aux dires d’un spirille
Supposé fort sot et con comme les pieds
Qu’il n’a pas par d’autres nabots qui lui sont proches.
« Myrmidon ! » crie une bactérie qui s’accroche
Au micro à l’endroit d’un quelconque minus
De son acabit. Et tout micro-organisme
Présent en prend pour son grade : « Olibrius !
- Panouille ! - Jocrisse ! - Pécore ! - Inepte en -isme !
Loufoque ! - Gourdé ! - Fat ! - Cruchon, va ! - Cerveau lent !,… »
Le débat devient vite - et trop - virulent !
Tous ces petits poisons qui, hélas, deviennent
Grands si, à Dieu, il prend envie… lilliputienne,
Ne sont pas beaucoup plus tendres entre eux, parfois,
Qu’avec nous qui, souvent, oublions que l’on moque
Des gens dont on est la risée. Ils sont sans roi
Encore et pensent à ces mots sans équivoque :
« Nul n’est plus bête que mon voisin, par les Cieux,
Sauf moi qui suis un gros imbécile à ses yeux ! »
lundi 24 avril 2017
dimanche 23 avril 2017
HAÏKU’MUNE RURALE
Qui écoute tout et trouve à y répondre, souvent n’y entend rien et parle pour peu.
RÉCITAL CHOPIN
Sonates guimauves ?
Les touches jouent, se nouent,…
Les doigts se font fauves
Et nous séduisent, nous,
Tombant juste et bien,
Invisibles liens
Dans l’air électrique
Qui vont, a dieu va,
Strass et canevas…
Ainsi court la musique !
Sonates guimauves,
Sans pitié, ni tabou,
Les doigts saut’, se sauvent
Sur l’clavier, de bout en bout,
Tombent juste et bien,
Invincibles biens,
Trésors éclectiques
Que ces airs sans fin,
Jouant j’squ’à plus faim.
Et voilà qu’ils y repiquent…
Sonates guimauves,
Concertos à contre-temps,
Dans des halos mauves
Et des rais d’argent.
On joue du Chopin
Pour des bourgeois, des clampins,
Qu’ont payé d’avance
Le droit d’se montrer
Sans goûter aux traits
Et sons, tous pleurs et souffrances.
Sonates guimauves ?
Les touches jouent, dénouent
Des doigts qui s’font fauves,
Cailloux, hiboux, genoux,…
Tombant juste et bien,
Habiles amphibiens.
Ils sont la musique
Qui réjouit le cœur
Et apaise les rancœurs,
Nous y rend amnésiques.
Sonates guimauves,
Nocturnes sans à-coups,…
Les doigts qu’étaient fauves
S’adoucissent d’un coup,
Tombent juste et bien,
Fissonn’ ô combien,
Et sur nos cœurs glissent,
Déglaçant la nuit.
Alors le temps s’enfuit,
Nos âmes en sont calices…
Les touches jouent, se nouent,…
Les doigts se font fauves
Et nous séduisent, nous,
Tombant juste et bien,
Invisibles liens
Dans l’air électrique
Qui vont, a dieu va,
Strass et canevas…
Ainsi court la musique !
Sonates guimauves,
Sans pitié, ni tabou,
Les doigts saut’, se sauvent
Sur l’clavier, de bout en bout,
Tombent juste et bien,
Invincibles biens,
Trésors éclectiques
Que ces airs sans fin,
Jouant j’squ’à plus faim.
Et voilà qu’ils y repiquent…
Sonates guimauves,
Concertos à contre-temps,
Dans des halos mauves
Et des rais d’argent.
On joue du Chopin
Pour des bourgeois, des clampins,
Qu’ont payé d’avance
Le droit d’se montrer
Sans goûter aux traits
Et sons, tous pleurs et souffrances.
Sonates guimauves ?
Les touches jouent, dénouent
Des doigts qui s’font fauves,
Cailloux, hiboux, genoux,…
Tombant juste et bien,
Habiles amphibiens.
Ils sont la musique
Qui réjouit le cœur
Et apaise les rancœurs,
Nous y rend amnésiques.
Sonates guimauves,
Nocturnes sans à-coups,…
Les doigts qu’étaient fauves
S’adoucissent d’un coup,
Tombent juste et bien,
Fissonn’ ô combien,
Et sur nos cœurs glissent,
Déglaçant la nuit.
Alors le temps s’enfuit,
Nos âmes en sont calices…
samedi 22 avril 2017
HAÏKU’MPAGNON DE VIT
Tous les gens suffisants sont toujours contents d’eux,
Se contentent de peu car se suffisent d’eux !
vendredi 21 avril 2017
CORNET HAÏKU’STIQUE
Les gens bruyants tombent toujours mal, même quand il le font dans l’oreille d’un sourd !
LA PINTADE GAULOISE
Petite fable affable
Une grasse pintade à son automne,
Mariée à un paon à sonotone,
Parce que la luxure est un péché
S’essaya, matin, au libertinage.
Ses humeurs les plus folâtres penchaient
Pour ces bacchanales d’un tout autre âge
Dont la Religion nous a guéris
N’en déplaise aux oreilles aguerries.
Plongeant à deux ailes dans la débauche,
Elle vécut privautés ou bamboche,
Ces jeux et ces joutes qu’on nomme orgies,
Se permettant donc toutes les licences.
Notre paillarde était toute énergie,
Dans des bacchanales tout d’indécences,
Se donnait, s’offrait, grimpait aux rideaux,
Avec pour alibi sa libido.
Un jour qu’elle était à ses fredaines,
Un renard ayant un creux en bedaine,
Fit, là, une autre noce au poulailler
De la pintade devenue lubrique.
Croquant la volaille qui criaillait,
Saignant paon sourd dingue et poule hystérique
La poursuivant de ses assiduités
Oies, canard ou poussins qui cuicuitaient…
Dans le stupre, au loin, nageait la pintade
Quand le roué faisait ses incartades,
Traquenardait sa demeure éventrée
Et son peuple d’innocentes victimes.
Ivre d’excès, voyant, enfin rentrée,
Le carnage, notre dissolue estime :
« Plus que nos vertus, les vices grivois
Sauvent nos vie pourvu qu’on y pourvoit ! »
Mariée à un paon à sonotone,
Parce que la luxure est un péché
S’essaya, matin, au libertinage.
Ses humeurs les plus folâtres penchaient
Pour ces bacchanales d’un tout autre âge
Dont la Religion nous a guéris
N’en déplaise aux oreilles aguerries.
Plongeant à deux ailes dans la débauche,
Elle vécut privautés ou bamboche,
Ces jeux et ces joutes qu’on nomme orgies,
Se permettant donc toutes les licences.
Notre paillarde était toute énergie,
Dans des bacchanales tout d’indécences,
Se donnait, s’offrait, grimpait aux rideaux,
Avec pour alibi sa libido.
Un jour qu’elle était à ses fredaines,
Un renard ayant un creux en bedaine,
Fit, là, une autre noce au poulailler
De la pintade devenue lubrique.
Croquant la volaille qui criaillait,
Saignant paon sourd dingue et poule hystérique
La poursuivant de ses assiduités
Oies, canard ou poussins qui cuicuitaient…
Dans le stupre, au loin, nageait la pintade
Quand le roué faisait ses incartades,
Traquenardait sa demeure éventrée
Et son peuple d’innocentes victimes.
Ivre d’excès, voyant, enfin rentrée,
Le carnage, notre dissolue estime :
« Plus que nos vertus, les vices grivois
Sauvent nos vie pourvu qu’on y pourvoit ! »
jeudi 20 avril 2017
mercredi 19 avril 2017
COQUET TROQUET
C’est un coquet troquet à « bourriquets »
Où l’on côtoie de drôles de Mickeys,
Des médias fidèles perroquets,
Entre deux hoquets, la larme aux quinquets,
Battant et la campagne et le briquet,
Tanguant alors qu’ils sont encore à quai.
‘Fait jamais frisquet dans ce mastroquet,
Où on va reluquer tifs rebiqués,
Où on vient saquer quelque toqué,
S’astiquer la ruche, pronostiquer,…
C’est un coquet troquet où font banquet
Des roquets, des joueurs de bilboquet
Du genre “paltoquet” ou “biquet”
Cherchant avec qui avoir un ticket,
L’œil sur tout foutriquet en affiquets
Mettant le paquet voire le baquet
Côté fragrances, parfums en bouquet.
Tous ceux qu’ont une vie étriquée
Des nuits tronquées des jours à roquer
Y ont un but où vaquer sans truquer.
C’est un coquet troquet sans tourniquet
Ni loquet où chacun joue du caquet.
Mais, ici pas de joueur de croquet
Ni de piquet, de gin ou de cricket,
Au zinc, aux tables ou sur le parquet :
Ces freluquets-là, ils nous font raquer,
Tous des criquets qui nous voient en laquais !
Ici, on aime à chiquer, se braquer,
Critiquer, répliquer ou rétorquer
Et sans faire casquer qui a craqué.
C’est un coquet troquet, un bistroquet
Né au temps des boquets, pas des mousquets,
Quand y avait en ville des bosquets
Où t’attendait apache ou barbiquet,
Quand on disait « D’accord ! » et pas « O. K. ! »,
Que “Loriquet” était mon sobriquet,
Que Riquet et Gros Louis breloquaient
À l’alambiquée tout étant acquêts…
Sans faire tiquer on y matraquait
Qui s’embusquait, juste pour provoquer.
C’est un coquet troquet, là évoqué,
Où l’on viendra demain cliquer
Et plus boire ou causer, sans piquer,
Clé à cliquet, vent, changement de braquet,
Beaujolais nouveau, pluie, suif, pannequets,
Jeux - trinquet, jacquet,… - chasse au jaquet
Ou au traquet qu’est si dur à traquer,…
Tout cela sans oublier de trinquer .
Finis ces lieux où soliloquer
Ou trafiquer sans pour cela choquer !
Où l’on côtoie de drôles de Mickeys,
Des médias fidèles perroquets,
Entre deux hoquets, la larme aux quinquets,
Battant et la campagne et le briquet,
Tanguant alors qu’ils sont encore à quai.
‘Fait jamais frisquet dans ce mastroquet,
Où on va reluquer tifs rebiqués,
Où on vient saquer quelque toqué,
S’astiquer la ruche, pronostiquer,…
C’est un coquet troquet où font banquet
Des roquets, des joueurs de bilboquet
Du genre “paltoquet” ou “biquet”
Cherchant avec qui avoir un ticket,
L’œil sur tout foutriquet en affiquets
Mettant le paquet voire le baquet
Côté fragrances, parfums en bouquet.
Tous ceux qu’ont une vie étriquée
Des nuits tronquées des jours à roquer
Y ont un but où vaquer sans truquer.
C’est un coquet troquet sans tourniquet
Ni loquet où chacun joue du caquet.
Mais, ici pas de joueur de croquet
Ni de piquet, de gin ou de cricket,
Au zinc, aux tables ou sur le parquet :
Ces freluquets-là, ils nous font raquer,
Tous des criquets qui nous voient en laquais !
Ici, on aime à chiquer, se braquer,
Critiquer, répliquer ou rétorquer
Et sans faire casquer qui a craqué.
C’est un coquet troquet, un bistroquet
Né au temps des boquets, pas des mousquets,
Quand y avait en ville des bosquets
Où t’attendait apache ou barbiquet,
Quand on disait « D’accord ! » et pas « O. K. ! »,
Que “Loriquet” était mon sobriquet,
Que Riquet et Gros Louis breloquaient
À l’alambiquée tout étant acquêts…
Sans faire tiquer on y matraquait
Qui s’embusquait, juste pour provoquer.
C’est un coquet troquet, là évoqué,
Où l’on viendra demain cliquer
Et plus boire ou causer, sans piquer,
Clé à cliquet, vent, changement de braquet,
Beaujolais nouveau, pluie, suif, pannequets,
Jeux - trinquet, jacquet,… - chasse au jaquet
Ou au traquet qu’est si dur à traquer,…
Tout cela sans oublier de trinquer .
Finis ces lieux où soliloquer
Ou trafiquer sans pour cela choquer !
mardi 18 avril 2017
lundi 17 avril 2017
C’EST PAS DU COLOMBIN !
Petite fable affable d’après une phrase
d’Alain tirée des Propos sur le bonheur (1928)
Une tourterelle faillit mourir,
Un chasseur ayant un tir à nourrir
Un jour d’ouverture où le bredouille,
Feulant comme un chat, râlant comme un rat,
N’avait à aligner que coups et douilles.
Mais l’oiselle eut chaud aux ailes. Fouchtra !
Auprès d’un ramier passant pour lâche,
Toute en joie, elle s’est réfugiée.
Il lui dit qu’elle est privilégiée
D’avoir une humeur que rien n’entache,
Un enviable caractère heureux.
« Rien ne t’atteint, rien ne te touche :
La Vie sur toi use ses cartouches
En vain, alors que je suis si peureux…
Ne sais-tu qu’après la pluie vient l’orage
Que suit la grêle, ou la tempête au moins.
C’est ainsi de tout temps dans ces parages
Pour les gens de plumes . Dieu m’est témoin !
- Mais je ne suis ni plus folle ni, las, plus forte
Qu’une autre mais, moi, je suis de la sorte
Que l’humeur rend pessimiste, l’ami,
Et que ma volonté rend optimiste,
Ainsi ne vis aucun jour à demi
Te laissant le soin d’être fataliste. »
dimanche 16 avril 2017
M’HAÏKU’RASSONE
Le vain philosophe coupe en quatre des cheveux qu’époussette d’un mot le vrai penseur !
samedi 15 avril 2017
JEU, SET & MATCH
Ah, il le veut son tennis. Va, il l’aura !
Ce vieux beau qui nous joue les bravaches,
Il va voir ce que sont des vrais coups en vache,
Revers lifté, coup droit enrobé au ras
Du filet… Du grand art, c’est une cravache
Que ma raquette, ‘va devoir s’incliner
Le bon gros Tonton et plus la ramener.
Allez service. Ace. Tu as vu, le Babache
Comment le p’tit jeunot il te l’a mise, eh !
Ta grande forme, hélas, tu peux la remiser.
T’as aucune chance, vieille ganache !
Où elle est la ball’ ?!… Je vais l’atomiser
L’ancien champion qu’a la grosse tête.
En deux coups, je le renvoie chez lui, l’athlète !
La balle, enfin. Et, c’est à moi, le service !
Aïe, ça a craqué !… C’est quoi c’piège-là ?!
Je me suis juste baissé et voilà
Que mon dos est bloqué… Et l’autre écrevisse
S’fend la poire à ma grimace et mes houla !
Il est sans cœur, c’vieux con !… Je suis forfait,
Le voilà gagnant… et sans m’avoir défait !
Ce vieux beau qui nous joue les bravaches,
Il va voir ce que sont des vrais coups en vache,
Revers lifté, coup droit enrobé au ras
Du filet… Du grand art, c’est une cravache
Que ma raquette, ‘va devoir s’incliner
Le bon gros Tonton et plus la ramener.
Allez service. Ace. Tu as vu, le Babache
Comment le p’tit jeunot il te l’a mise, eh !
Ta grande forme, hélas, tu peux la remiser.
T’as aucune chance, vieille ganache !
Où elle est la ball’ ?!… Je vais l’atomiser
L’ancien champion qu’a la grosse tête.
En deux coups, je le renvoie chez lui, l’athlète !
La balle, enfin. Et, c’est à moi, le service !
Aïe, ça a craqué !… C’est quoi c’piège-là ?!
Je me suis juste baissé et voilà
Que mon dos est bloqué… Et l’autre écrevisse
S’fend la poire à ma grimace et mes houla !
Il est sans cœur, c’vieux con !… Je suis forfait,
Le voilà gagnant… et sans m’avoir défait !
vendredi 14 avril 2017
jeudi 13 avril 2017
HAÏKU DE SONS NETS
Bonnes causes et mauvaises raisons, dans un monde privé de valeurs tout a désormais un prix !
LE POT AUX ROSES
Petite fable affable après et d’après J. de la Fontaine,
Le Pot de terre et le Pot de fer, Fables, Livre V, fable 2
Le Pot de terre et le Pot de fer, Fables, Livre V, fable 2
Le Pot de fer refusa
De payer, et sans ambages,
Les pots cassés, s’excusa
Mais ajouta, au passage :
« C’est pas de pot, ou si peu,
Mais le pot de terre étant creux,
Il fut, disons bien la chose,
D’sa propre perte la cause ! »
Bref, si l’autre est morceaux
C’est qu’il a manqué de pot !
Lui, il fallait qu’il retienne
Ses pleurs de peur que ne vienne
La Rouille rongeant son fer.
Ah, ce pot-au-noir, enfer
Et damnation, est dure
Punition. Sans parjure,
Nul pot ne le plaint, au vrai,
Ne soutient ce pauvret !
« Je souffre de rebuffades
Pour une simple cagade,
Un petit pas de côté
Accidentant un va-nu-pied
Alors qu’avant qu’il ne pleuve,
On oubliera c’t empoté,
Remplacé par jarre neuve ! »
Le pot de vin lui glisse, à ce mea culpa :
« Las, combien de Grands, et sans rire aux éclats,
Se disent responsables à plaindre,
Mais pas coupables si faute il y a, nigauds
Voulant que, sur eux, on aille geindre,
Sans tourner autour du pot ! »
De payer, et sans ambages,
Les pots cassés, s’excusa
Mais ajouta, au passage :
« C’est pas de pot, ou si peu,
Mais le pot de terre étant creux,
Il fut, disons bien la chose,
D’sa propre perte la cause ! »
Bref, si l’autre est morceaux
C’est qu’il a manqué de pot !
Lui, il fallait qu’il retienne
Ses pleurs de peur que ne vienne
La Rouille rongeant son fer.
Ah, ce pot-au-noir, enfer
Et damnation, est dure
Punition. Sans parjure,
Nul pot ne le plaint, au vrai,
Ne soutient ce pauvret !
« Je souffre de rebuffades
Pour une simple cagade,
Un petit pas de côté
Accidentant un va-nu-pied
Alors qu’avant qu’il ne pleuve,
On oubliera c’t empoté,
Remplacé par jarre neuve ! »
Le pot de vin lui glisse, à ce mea culpa :
« Las, combien de Grands, et sans rire aux éclats,
Se disent responsables à plaindre,
Mais pas coupables si faute il y a, nigauds
Voulant que, sur eux, on aille geindre,
Sans tourner autour du pot ! »
mercredi 12 avril 2017
HAÏKU RHÔNE DANS TERRE
Les temps sont si durs que je me suis résigné à faire « le plus vieux métier du monde » :…
Tailleur de pierres !
mardi 11 avril 2017
POÉMIEN
D’après Baladin (Jean Halain & Jean Marion) chanté par Bourvil
Poémien bohémien !
Je suis le poémien
Qui fait quelques chansons
Pour tous les enfançons.
Poémien bohémien,
Tout air qui passe est mien
Qu’il stance vos atours
Ou charmes des entours.
Mes vers sont magiciens :
Ils font à tous du bien,
Vous apportent l’amour
Ou la clarté du jour.
Oui, toujours. Sans détours,…
Poémien bohémien,
Tous mes mots, fais-les tiens
S’ils peuvent abréger
Tes maux les moins légers.
Poémien bohémien,
Je suis l’épicurien
Chantant le fin bouquet
Des fleurs de nos bosquets.
Poémien bohémien,
Je suis le plébéien
Des chantres et rimeux
Qui ont le verbe heureux
Et sont cousus de l’or
Des chemins sans abords,
Qui vont où le vent froid
Se fait chaud, vous fait roi
De son doigt,
Comme ça !
Poémien bohémien
Je donne et ne vends rien :
Servez-vous ! Prenez tout !
Baladin sans atout,
Sans hier ni demain,
Je tends parfois la main,
Pour saluer, grand cœur,
Les élus du malheur…
Poémien bohémien…
Et pas chien !
Je suis le poémien
Qui fait quelques chansons
Pour tous les enfançons.
Poémien bohémien,
Tout air qui passe est mien
Qu’il stance vos atours
Ou charmes des entours.
Mes vers sont magiciens :
Ils font à tous du bien,
Vous apportent l’amour
Ou la clarté du jour.
Oui, toujours. Sans détours,…
Poémien bohémien,
Tous mes mots, fais-les tiens
S’ils peuvent abréger
Tes maux les moins légers.
Poémien bohémien,
Je suis l’épicurien
Chantant le fin bouquet
Des fleurs de nos bosquets.
Poémien bohémien,
Je suis le plébéien
Des chantres et rimeux
Qui ont le verbe heureux
Et sont cousus de l’or
Des chemins sans abords,
Qui vont où le vent froid
Se fait chaud, vous fait roi
De son doigt,
Comme ça !
Poémien bohémien
Je donne et ne vends rien :
Servez-vous ! Prenez tout !
Baladin sans atout,
Sans hier ni demain,
Je tends parfois la main,
Pour saluer, grand cœur,
Les élus du malheur…
Poémien bohémien…
Et pas chien !
lundi 10 avril 2017
HAÏ(s)KU’T TOUJOURS PRÊT ?
Ce n’est pas parce que je suis emballé par ci ou ça que je me laisse emporter pour autant !
dimanche 9 avril 2017
LE BOSSU UN POIL ROSSE
Petite fable affable
Un dromadaire un peu chameau
En son désert roule sa bosse,
Au point que par tout hameau
Et tout chemin où il carrosse
Ce noble vaisseau d’oasis
Arbitre, hélas, les élégances.
Quoi qu’il ait un psoriasis,
Chargé d’ans, il est arrogance :
Coiffé d’un melon tout râpé,
Il porte un faux col fort crapé,
Aux pattes des fixe-chausettes,
Arbore au gilet un oignon
Et, à son œil vide, un lorgnon,
Faut le prendre avec des pincettes !
Face aux vents vils, veules et vains
Il bosse pour des piécettes
Mais cause frusques, frasques, vins
Fins, or, épices et cassette.
Cervelle flasque et brusques mots,
Il se veut bon bourgeois de village,
Ne parlant jamais que des maux
Siens, condamnant déballage
Et logorrhée des importuns -
Les autres ! - ces inopportuns.
Le récit de ses soucis lasse ?
Il lui suffit, et doit combler
Le vide de nos vies ensablées
Par des mœurs, pour le moins, crasses…
Peut lui chaut ce que vous portez
Vous n’obtiendrez que critiques,
Sans nulle grossièreté,
Tout en seyants propos ou drôles
Jeux de mots,… Car ce dromadaire,
Vous n’êtes pas sans le savoir,
Déblatère assez, lapidaire,
Quand d’autres blatèrent sans voir
Dans votre regard quelque paille
Ni, là, s’en repaître en ripaille.
Oublie-t-il l’adage recuit ?
Ce qu’on dit d’un autre renseigne,
Quels que soient le ton ou l’enseigne,
Hélas, plus sur soi que sur lui !
En son désert roule sa bosse,
Au point que par tout hameau
Et tout chemin où il carrosse
Ce noble vaisseau d’oasis
Arbitre, hélas, les élégances.
Quoi qu’il ait un psoriasis,
Chargé d’ans, il est arrogance :
Coiffé d’un melon tout râpé,
Il porte un faux col fort crapé,
Aux pattes des fixe-chausettes,
Arbore au gilet un oignon
Et, à son œil vide, un lorgnon,
Faut le prendre avec des pincettes !
Face aux vents vils, veules et vains
Il bosse pour des piécettes
Mais cause frusques, frasques, vins
Fins, or, épices et cassette.
Cervelle flasque et brusques mots,
Il se veut bon bourgeois de village,
Ne parlant jamais que des maux
Siens, condamnant déballage
Et logorrhée des importuns -
Les autres ! - ces inopportuns.
Le récit de ses soucis lasse ?
Il lui suffit, et doit combler
Le vide de nos vies ensablées
Par des mœurs, pour le moins, crasses…
Peut lui chaut ce que vous portez
Vous n’obtiendrez que critiques,
Sans nulle grossièreté,
Tout en seyants propos ou drôles
Jeux de mots,… Car ce dromadaire,
Vous n’êtes pas sans le savoir,
Déblatère assez, lapidaire,
Quand d’autres blatèrent sans voir
Dans votre regard quelque paille
Ni, là, s’en repaître en ripaille.
Oublie-t-il l’adage recuit ?
Ce qu’on dit d’un autre renseigne,
Quels que soient le ton ou l’enseigne,
Hélas, plus sur soi que sur lui !
Illustration : Élisa Satgé, été 2019
samedi 8 avril 2017
vendredi 7 avril 2017
OCIEUX ?
Comment, l’ami, au mieux,
En tout temps, tout lieu,
Toucher les nues des Cieux
Se sentir presque un dieu
Même pauvre et, las, fieux ?
Mais, là, mon petit vieux,
Grâce à ton simple pieu
Et à ses jeux peu pieux,
Et tant pis pour les rieux,
Odieux et envieux !
En tout temps, tout lieu,
Toucher les nues des Cieux
Se sentir presque un dieu
Même pauvre et, las, fieux ?
Mais, là, mon petit vieux,
Grâce à ton simple pieu
Et à ses jeux peu pieux,
Et tant pis pour les rieux,
Odieux et envieux !
jeudi 6 avril 2017
HAÏKU DANS LA PLUS BELLE
Chirurgie esthétique oblige, hier tous les goûts étaient dans la nature ; aujourd’hui tout l’égout est dans la mature !
mercredi 5 avril 2017
LES NOUVELLES AVENTURES DE FRÈRE SOURIRE
Las, revenu à nous comme il est de tout, sans être
Allé nulle part, Frère Sourire revient.
Le retour inévitable, tout en paraître,
De cet être irremplaçable est, comme il convient,
Fêter par ses amis d’hier, sbire et reitres
Trop grand pour nous être poli, Crâne d’Obtus,
Il a ce que donnent les réussites faciles,
L’exploit sans panache et la vertu court vêtue :
L’arrogance envers le laborieux imbécile
Et la servilité pour le maître in-situ.
Il est toujours plus convaincu de son charisme,
Pénétré plus encor’ de sa propre importance,
Pour un peu, il aurait appris, non sans gargarisme,
Aux poules à pondre et aux perroquets la jactance.
Pour voir le monde son ego lui est un prisme.
Trop grand pour nous être poli, Crâne d’Obtus,
Nous valait tous du haut de son mètre plus trente,
Enivré du talent qu’il se prêtait, têtu,
Et grisé du mépris qu’il nous offrait pour rente
Il prétendait nous remplacer à l’impromptu…
Oui, lui dont on ne savait s’il faisait la gueule
Car il était cocu ou si d’être cornu
Le rendait à son contemporain si bégueule,
Profita d’une maladie advenue
Pour proposer ses services comme amuse-gueule…
Trop grand pour nous être poli, Crâne d’Obtus
Pensait démonter le travail de son collègue
Qu’il méprise en marchant, moins velu que pattu,
Sur ses brisées pour prouver là ce qu’il allègue :
Qu'il est le meilleur et mérite une statue !
On accepta en haut lieu son idée : victoire !
Trop tôt savourée car en voulant faire mieux
Il oublia de faire bien croyant l’histoire
Qui dit que là où l’âne s’arrête, mon vieux,
Un aussi Bon Père que lui passe, Pétoire !
Il est encore moins poli, Crâne d’Obtus,
Lui, pour qui le second n’est que, c’est notoire
Que le premier des derniers, un battu !
Il a échoué, et tout seul, c’est méritoire,
Et s’est discrédité mais n’est pas abattu.
Notre Frère Sourire ayant bu cette amère
Cigüe jusqu’à lie accusa en bon lieu
L’absent de retour d’avoir saboté, chimère !,
Sa venue puis sabordé son boulot, Bon Dieu !,
À peine revenu. Et qui crut-on, Ma mère ?
Trop grand pour nous être poli, Crâne d’Obtus
Obligé de nous regarder, ce qui l’éprouve,
Car il ne peut pas nous voir, insignes fétus
Ou étrons libres, a toujours plus d’amis qu’il trouve
Sur Facebook où il parcourt ses chemins battus.
Allé nulle part, Frère Sourire revient.
Le retour inévitable, tout en paraître,
De cet être irremplaçable est, comme il convient,
Fêter par ses amis d’hier, sbire et reitres
Trop grand pour nous être poli, Crâne d’Obtus,
Il a ce que donnent les réussites faciles,
L’exploit sans panache et la vertu court vêtue :
L’arrogance envers le laborieux imbécile
Et la servilité pour le maître in-situ.
Il est toujours plus convaincu de son charisme,
Pénétré plus encor’ de sa propre importance,
Pour un peu, il aurait appris, non sans gargarisme,
Aux poules à pondre et aux perroquets la jactance.
Pour voir le monde son ego lui est un prisme.
Trop grand pour nous être poli, Crâne d’Obtus,
Nous valait tous du haut de son mètre plus trente,
Enivré du talent qu’il se prêtait, têtu,
Et grisé du mépris qu’il nous offrait pour rente
Il prétendait nous remplacer à l’impromptu…
Oui, lui dont on ne savait s’il faisait la gueule
Car il était cocu ou si d’être cornu
Le rendait à son contemporain si bégueule,
Profita d’une maladie advenue
Pour proposer ses services comme amuse-gueule…
Trop grand pour nous être poli, Crâne d’Obtus
Pensait démonter le travail de son collègue
Qu’il méprise en marchant, moins velu que pattu,
Sur ses brisées pour prouver là ce qu’il allègue :
Qu'il est le meilleur et mérite une statue !
On accepta en haut lieu son idée : victoire !
Trop tôt savourée car en voulant faire mieux
Il oublia de faire bien croyant l’histoire
Qui dit que là où l’âne s’arrête, mon vieux,
Un aussi Bon Père que lui passe, Pétoire !
Il est encore moins poli, Crâne d’Obtus,
Lui, pour qui le second n’est que, c’est notoire
Que le premier des derniers, un battu !
Il a échoué, et tout seul, c’est méritoire,
Et s’est discrédité mais n’est pas abattu.
Notre Frère Sourire ayant bu cette amère
Cigüe jusqu’à lie accusa en bon lieu
L’absent de retour d’avoir saboté, chimère !,
Sa venue puis sabordé son boulot, Bon Dieu !,
À peine revenu. Et qui crut-on, Ma mère ?
Trop grand pour nous être poli, Crâne d’Obtus
Obligé de nous regarder, ce qui l’éprouve,
Car il ne peut pas nous voir, insignes fétus
Ou étrons libres, a toujours plus d’amis qu’il trouve
Sur Facebook où il parcourt ses chemins battus.
mardi 4 avril 2017
HAÏKU’LUNIE
Comment ne pas désespérer quand maintenant continue hier et que demain recommencera aujourd’hui ?
lundi 3 avril 2017
MALSAINE HAÏKU’RIOSITÉ
Vous croyez pouvoir juger de ma personnalité en observant mon attitude laquelle dépend plus de vous qu’elle ne renseigne sur moi !
LE GROS MINET & LE PETIT MINOU
Petite fable affable d’aïci
Un gros chat, pacha un peu chien,
Un de ces gras greffiers à griffes
À qui le pire crève-chien
Ne fait rien, un gros escogriffe
Donc, hante un très vieux grenier
À souris. Là, notre mistigri
Fait provende, pourquoi le nier,
De rongeurs au pelage gris.
La réputation du lieu attire
Un chaton. Ce timide félin
A le ventre vide et il soutire,
Depuis qu’un gous l’a fait orphelin,
Quelque pitance à la charité
De ses frères de race, matous
Maouss et matas à parité
Avec les grippeminauds qu’ont tout
Du crève-la-faim abandonné.
Ce minou n’a pas toujours bon nez !
Mais le patte-pelu a la lippe
Aussi sèche que son œil est noir
Il accueille l’autre pauvre type
Avec la gaieté d’un éteignoir :
« Petit, on n'entre pas en mon antre
Sans encourir, au mieux, le pire !
Es-tu écervelé, que diantre ?!
- La faim me pousse en votre empire,
Raminagrobis. Par pitié,
Je ne demande ni chair ni chère :
Ronger vos os, par amitié,
Me ferait un grand festin, Peuchère !
- Désolé, ici c'est les vacances
Et les fouineuses, cher Machin-Chose,
Sont parties fort loin. Pas de chance !
- Qui veut vraiment faire quelque chose
Cherchera moyen et non excuse.
Voilà pourquoi vos mots je récuse ! »
dimanche 2 avril 2017
HAÏKU DE RÉGLE DE 3 ?
De nos jours et chez nous, pour l'essentiel, l'inculture comme les hémorroïdes c’est pour les trous du cul !
samedi 1 avril 2017
LE RUSÉ RENARD ou LE PENDARD À LA LANGUE TROP BIEN PENDUE
Petite fable affable
Après avoir floué le corbeau
Et grugé le bouc, de fort belle
Façon, le Renard se croit plus beau,
Plus fort hélas, bien plus rebelle
Que tout autre hôte de ces grands bois
Où nul n’ouit fusil ni abois.
Si le cerf y est roi, sur ma foi,
Il l’a surpassé souventes fois :
Ainsi qu'le héron qui encor’ ronge
Son frein de ne s’être revanché
Ou le loup qu'il blousa de mensonges,…
Même l’Homme n’a pu faire pencher
La balance du sort du funeste
Croqueur de poulets, trompeur de coq
Et preneur de lapins ; rousse peste
Que d’aucuns voudraient punir had hoc !
Le renard en tous lieux parade :
Futé sous la futaie, en un mot,
Il se goberge et, sans fin, tirade
Sur sa perfidie, le moindre des maux
Qui font son talent, lui le fourbe
Tout en roublardise. Un fils de tourbe !
Ce roué, ce madré, ce finaud
Nocturne mâtin, le dit tout haut :
« Nul, jamais, ne m’a eu en ce monde
Et nul ne m’aura ! »… Et puis le héron
L’invita et fit à cet immonde
Vantard preuve, malgré ses jurons,
Qu’on pouvait le faire marron, Dame !,
L’Emmanché lui montrant, sans excès,
Que finit par tomber en bas de gamme
Qui se grise, par trop, de succès.
Inscription à :
Articles (Atom)