Mosaïque de poésies prosaïques & de proses poétiques

parfois sous forme d'aphorismes, de chansons et surtout de fables…

jeudi 29 septembre 2022

HAÏKU DONNÉ

J’ai beau prêter toute mon attention à tous, nul ne me la rend !

VERRA-T-ON… ?

Verra-t-on, un beau jour, un ciel nu embrasser
Notre globe à jamais désert, tant harassé
Par des  hommes ayant quitté la place,
Aux confins du vide de l’Espace ?

Ne restera-t-il que des vestiges vigilants
Sur le chaos des ruines d’un monde
Moribond pour veiller sur un temps soudain lent,
Perdu sur l’aride mappemonde ?

Et verra-t-on sur tous nos hiers désolés
Tomber le rideau, délabré d’ombres,
D’un demain dévasté, veuf et inconsolé,
Sur des solitudes de décombres ?

Verra-t-on, lors, se lamenter un survivant
D’une Humanité qui ne sera plus que vent,
Anéantie par ses mains viriles,
Dans un silence cru et stérile ?

mercredi 28 septembre 2022

mardi 27 septembre 2022

HAÏKU DE CENTIMÈTRES

Pourquoi ma mère disait à ma fille : « Elle est grande, cette petite ! » ?

LA RAGE FAIT LE COURAGE

Après la mort de M. Amini (Téhéran, septembre 2022)

Quelque mèche de cheveux
Aurait, las, trop dépassé
D’un foulard toujours lacé,
Au nom d’un Dieu vétilleux,
Qui veut vie cadenassée
À souffrir et s’angoisser
En terre d’opiacés…

Quelque mèche de cheveux…
Aux fous il en faut si peu
Quand la foi est empoissée ;
Et lors on l’a tracassée;
Et puis on l’a tabassée.

Quelque mèche de cheveux
- Geste de femme lassée
D’être blessée, déclassée,… ?
Par oubli et non par jeu ! -
Comme un cri pour dire « Assez ! »
D’être sans fin tracassée
Et, pour un rien, fracassée.

Quelque mèche de cheveux
Aux poudres aurait mis le feu
Car la peur s’est déplacée :
La Terreur est dépassée
Dans un monde à vous glacer.

Quelques mèches de cheveux
Et ils se sont amassés
Quoiqu’oppressés, menacés,
Par un dogme pointilleux
Et ressassé, encrassé,
Mais jamais outrepassé
Dans un monde à remplacer.

Quelques mèches de cheveux
Face à la poudre des preux,
Et les foules effacées,
Harassées, sans bavasser,
Font du chasseur le chassé !

dimanche 25 septembre 2022

HAÏKU DE MAUX

Pourquoi la marâtre la plus laide peut-elle être traitée, dans le même temps, de “belle-mère” ?

ORAGE

L’orage, forgeron, bat le vert
De la plaine à l’avers, au revers,
Au marteau si cinglant de ses foudres,
Laissant flotter une odeur de poudre 
Dans leur sillage de feu follet.

Les unes et l’autre, sans affoler,
Trempent nos nerfs à nu dans la grange
Martelée d’averses qui sont mélanges
De grêle et d’eau. Mais sous ce toit-là,
Simple comme la campagne, sobre 
Comme ceux qui y vivent, si las,
On ne risque ni dol ni opprobre.

Elle est l'antre de secrets aussi
Lourds que le ciel est profond ici,
Permettant au rêve d’être accessible,
Rendant l'abandon enfin possible
Même un soir où l’orage la bat
Et fait taire tous les débats…

vendredi 23 septembre 2022

HAÏKU À VOIR

S’il y eut des « lits de justice » j’ai toujours préféré les bois de lits à ceux de justice !


ÉPITAPHE

D’après celle de Jean de La Fontaine

Christian s'en alla comme il était venu,
Hélas, un doigt dans le nez l’autre vers les nues.

Tenant la poésie pour plus que nécessaire,
Il ne fit rien mais le fit bien !… Pensez,
Il vivait un vers à la main sans se lasser,
Laissant aux muses, seules, le soin de tout faire.

jeudi 22 septembre 2022

HAÏKU COÛT

Le passé n’est pas l’Histoire. 

Le passé c’est le temps qui nous détruit, l’Histoire celui qui nous construit !


mercredi 21 septembre 2022

HAÏKU RENTE

La plupart des petits merdeux sont, en plus, chiants !

SONNET À DEUX VOIX

Extrait de Belize (Pièce en V actes et en vers) 
écrite en juillet 2021 (Acte V, scène 16)


La timide jeune fille est femme accomplie
Devenue. Même si je vois demain, pardonnes-
Moi, avec, las, mes peurs, sans crainte, je te donnes
Mes heures à venir, ce de matines à complies…


Voilà le grison rajeuni et de joies empli…
Je lui ferais voir l’avenir, sur la Madone,
Avec mes espoirs et mon rire qui, sans maldonne,
Sa vie et sa maison auront vite remplis…

Nous vivrons l’un par l’autre, vivrons l’un pour l’autre,
Entre livres et jardin, très loin des faux apôtres,
Et ferons mentir les grandes amours d’antan…

Avec cet enfant, ce don du Ciel, qui est vôtre
Même avec, au grenier, moins de blé que d’épeautre,
Nous ferons mentir toutes les amours d’antan…

Faisons mentir les belles amours d’antan…

mardi 20 septembre 2022

HAÏKU DE NEZ

Je ne fourre jamais mon nez, que je n’ai pas plus fin que creux, entre fausses narines et fosses nasales !


lundi 19 septembre 2022

HAÏKU’N VIVIAL

Pourquoi payerai-je un café à la machine à café ?!… Elle n’en boit pas !

LABEL AUTO

Petite fable affable

Ce matin-là, le patron arrive à l’usine
Avec sa nouvelle auto. Une transalpine.
Rouge. Rapide. Qui en met tout plein les yeux
De quiconque habite sous le bleu de ces cieux.

Le plus jeune ouvrier est pantois. La voiture,
Il en bée. Plus belle qu’en rêve. Une aventure…
« Tu vois, dit le Big Boss, si tu travailles dur
Et si tu ne comptes pas tes heures bien sûr ;
Si tu fais plus et mieux, chaque jour, et chaque heure ;
Si, à tout instant tu ne revendiques ou pleures,
L’an prochain, à la même époque, sans façon,
Je m’en offre une autre… avec le même écusson ! »

Ce matin-là, le patron repart de l’usine
Avec sa nouvelle auto. Une transalpine.
Rouge. Rapide. Qui en met tout plein les yeux
De quiconque habite sous le bleu de ces cieux. 

dimanche 18 septembre 2022

samedi 17 septembre 2022

HAÏKU NISE

La bonne société m’est souvent de mauvaise compagnie.

HOMMAGE AUX SAUVAGES

Extrait de Belize (Pièce en V actes et en vers) 
écrite en juillet 2021 (Acte V, scène 12)


 Parce que je défends ceux que vous dîtes « sauvages »

« Barbares », « démoniaques » ou « brutes », « inhumains »
« Idolâtres cruels » ;
Indignes de figurer au rang des humains
Parce qu’« incultes » à vos yeux, parfois anthropophages,
Oui, dans leurs rituels.


Que savez-vous de leurs cités, de leurs usages,

De leurs livres et de leurs savoirs, même communs ?
Leurs travaux manuels ?
Avez-vous donc fait de leurs lois quelque examen ?
Et de leurs arts ? De leur langue, pour vous, verbiage ?
Et du spirituel ?


J’ai vécu parmi eux, ce n’fut pas factuel :
Sincère hospitalité, respect mutuel,
Harmonie, Équité, Simplicité, Justice,…

Je les ai combattu certes, il a bien fallu.
Vous ne savez rien que de choses, hélas, lues
Mais moi, je les ai vues vivre, avant l’armistice…

Il ne reste que peu de choses de leurs bâtisses,
De leurs peuples qui avec nos colons se métissent,
Qui s’acculturent dans l’espoir d’un vain Salut…

jeudi 15 septembre 2022

MODESTE HAÏKU

Souvent, je voudrais me racheter… mais, sincèrement, je n’en ai pas les moyens !

A PRIORI & PARTI PRIS

Petite fable affable

« S’il est bien vrai que “lorsqu’’on n’a pas de tête
Il  faut avoir des jambes !”, cette brave bête
Est sotte à souhait ! » susurrait un gros serpent
Lové, attendant de se faire sacripant,
Aux pieds d’une girafe toute à sa cueillette.

« On prétend que “Pour réussir, il faut ramper
Devant les Grands”… Cet animal, c’est chose sûre,
À traîner entre poussière et salissures,
Finira sur quelque trône, comme il est trempé ! »
Songeait le giraffidé qui déjà crampait.

Elle décide de saboter, et au plus vite,
L’ambitieux avant qu’il n’arrive à ses fins ;
Ce dernier veut envenimer, sans invite,
La crétinerie de ces tropicaux confins.

Le ton querelleur et la toison fort pouilleuse, 
La hyène que nos philosophes ignoraient,
Parce qu’elle se croyait classe
Alors qu’elle n'était que crasse,
Les mit d’accord : mordant l’une, l’autre croquant,
Jetant leurs vains préjugés dans le même camp :
Celui de cette futilité fatale
Qui mène aux erreurs ou aux méprises létales…

mercredi 14 septembre 2022

HAÏKU DES TAIES

Une certaine chanson prétend qu’ « On n’a pas tous les jours vingt ans ! » et c’est tant mieux parce que c’est ch… ces petites bêtes-là alors si, en plus, elles se déplacent en escadre !

mardi 13 septembre 2022

HAÏKU D'AVANCE

Rien ne se démode plus que la modernité.

ODE AU MATIN

Extrait de Belize (Pièce en V actes et en vers) 
écrite en juillet 2021 (Acte V, scène 2)


Ô tendre parfum des roses,
Que l’éveil m’est douce chose
Quand vous l’embaumez ainsi
Aidant l’aurore à paraître,
D’un soleil comme indécis
À réchauffer cœurs et êtres,
Dans l’eau d’une aube en sursis.
Et se retire la pénombre
Comme s’effacent les ombres
Dans mon âme reposée,
Où m’est une renaissance
Le frais collier de rosée
Annonçant cette naissance
De senteurs bien disposées.

Naguère, une fleur bien seule
Saluait le départ veule
De vaines nuits sans repos
Ni répit, n’offrant du rêve
Que haillons et oripeaux,
Sans horizon et sans grève
Au jour réveillant ma peau.

Ô tendre parfum des roses,
Comment donc rester morose,
À humer votre bouquet
Dans un matin où revivent
Vos senteurs, ces affiquets
Des lueurs luisantes et vives
Qui parent un ciel coquet.

Ô tendre parfum des roses,
Que demain soit même chose
À ma vie où point l’envie
D’exister, d’être, de vivre
Comme jamais on ne vit
Chez femme qui, soudain ivre
D’aimer… s’est désasservie.

dimanche 11 septembre 2022

HAÏKU CON

Aux lueurs du ver luisant je préfère le brillant du verre de blanc !

LES PUCEAUX & L’ARBRISSEAU

Petite fable affable

Trois jouvenceaux se gaussaient d’un vieillard
Qui plantait quelque fruitier, pas même arbre.
Riaient et plaisantaient nos égrillards
À voir ainsi suer l’ancien si près du marbre.

« À ton âge il vaut mieux se reposer !
Pourquoi faire un labeur si inutile ?
Bâtir passe encore, mais c’est osé
De planter, pour ne pas dire futile.
Tu auras beau soigner et bien arroser
Ton arbuste, ni ses fruits ni son ombre
Ne te réjouiront avant que Pénombre
Saisissant tes yeux ne t’envoie aux Cieux !

- Moi, je fais, jeunes ocieux audacieux,
Pour que mes enfants, et les leurs, jouissent
De mon passage, temps bref et précieux,
Sur cette terre. Point de sacrifice
Dans mon geste qui n’a rien de spécieux :
Qui, hélas, à ses seuls besoins mesure
Son travail et à l’aune de vie
Seule agit, a vécu jusqu’à l’usure
Pour peu et, pis, n’aura à rien servi… »

vendredi 9 septembre 2022

OUZE HAÏKU

Pourquoi perdre son temps alors qu’il serait plus utile de le donner ?

ODE AU BEL INCONNU

Extrait de Belize (Pièce en V actes et en vers) 
écrite en juillet 2021 (Acte IV, scène 12)

Bel inconnu, soit bienvenu
En mon grand cœur et en mon âme,
Sauve-moi du convenu ;
Freine ton pas, je le réclame.

En mon grand cœur et en mon âme,
Je t’espère et je t’attends.
Ta discrétion est ton sésame,
Suspendons ensemble le temps.

Je t’espère et je t’attends,
Viens effacer ma solitude,
Suspendons ensemble le temps.
Écrivons-nous des habitudes.

Viens effacer ma solitude,
Viens redorer mes jours ternis,
Écrivons-nous des habitudes
Qui donnent à tous le tournis.

Viens redorer mes jours ternis,
Viens colorer mes nuits si fades
Qui donnent à tous le tournis ;
Il n’y aura point rebuffade.

Viens colorer mes nuits si fades,
Ombre propice. Viens à moi.
Il n’y aura point rebuffade :
Nuit complice offre moi émois.

Ombre propice, viens à moi.
En mon grand cœur et en mon âme.
Nuit complice offre moi émois.
Freine ton pas, je le réclame.

Freine ton pas, je le réclame,
Sauve-moi du convenu.
En mon grand cœur et en mon âme,
Bel inconnu soit bienvenu…

mercredi 7 septembre 2022

HAÏKU’LTE

La différence entre une Catholique et une Orthodoxe ?

 La première dira « Vade rétro, Satanas ! » quand la seconde préférera un « Va au bistro, Stanislas ! »


AU NOM DE LA CROIX & DU ROI

Extrait de Belize (Pièce en V actes et en vers) 
écrite en juillet 2021 (Acte IV, scène 12)

Que n’ai-je fais, au nom de la croix et du roi ?
Briser, garotter, navrer, dépêcher, occire,
Nuire, immoler, noyer, canoner ou détruire,…
Au nom de mon bon droit, au cœur de ma vraie foi,
J’ai défeuillé, avec rage, tout le décalogue,
Mis à bas mes valeurs de façon analogue.

Pour le triomphe de ma foi, la gloire du roi
J’ai pu, partout, laisser libre à mon ire ;
J’ai su piller, j’ai du massacrer ou réduire
Et m’en enorgueillir sur la croix, par le droit
Dans un infernal et durable dialogue
Avec l’horreur qui n’eut point d’heureux épilogue.

Sur le sang chaud de ces gens et de leurs enfants,
Résonnaient en chœur nos victorieux olifants,
Nos cris de joie, nos prières, vains monologues,…
On en fit, hélas, des chansons et des églogues.

Sur des corps écrasés, déchiquetés, brûlés,…
On construit un nouveau monde fait pour durer,
En oubliant sages leçon et apologues.
Notre grandeur naquit de ce maudit prologue…

lundi 5 septembre 2022

FEU HAÏKU

C’est fou ce que certains bas montent haut…

POINTS DE VUE & POINTS DE VIE

Petite fable affable

« À chacun son petit coin de parodie
En ces temps d’apories, de palinodies,… ! »
Se murmuraient quelques-une de ces bêtes
Que je convie dans mes vers, en tête-à-tête.

En la savane, s’érigeait l’altière
Demeure de Dames fourmis, ouvrières
Au travail tout en trouvailles, qui navraient
Qui ne se peut dépêcher, à dire vrai.
Face à ce grand dôme, une termitière,
Babélienne maison, cimetière
Des règles et logique architecturales,
Poussa en deux heures, aux lueurs vespérales.
On s’en émut chez les premières venues :
Ces voisines allaient les laisser à nue
Car leur colline était, ma foi, aussi riche
Que l’autre semblait miséreuse et en friche.

Fort sur ses gardes, la reine convia
Sa fille au sommet : « Ne sois pas à quia !
La vie est plus belle vue d’ici, Princesse,
Mais ce tertre ennemi n’aura las de cesse
De fort nous hanter car sa proximité
Ne signifie qu’abysses de peur, de pertes,…
Tant Pauvres envient, cruelle vanité,
Ce qu’ils n’auront jamais? Reste en alerte ! »

Le roi des termites, ayant eu vent de ça
Fit de même avec son fils, un vrai poussah :
« La vue est plus belle vécue d’ici !… Pense
Que ce sommet offre de quoi remplir panses
Et greniers, et bien mieux que tout,
Nous donne un horizon, une vraie espérance,…
Quand Riches qui ont, eux, tant craignent de tout
Perdre et mènent une vie angoissante et rance ! »

dimanche 4 septembre 2022

HAÏKU’N TRARIANT

Je ne suis pas que contradictions. Bien au contraire !

LES AUXILIAIRES

Petite fable affable

Pour mener le troupeau, un bélier
Voudrait se trouver deux bons alliés,
Bêtes sages et sensées, qui puissent
L’éclairer dans les choix, son office
De chef lui pesant par trop. Souvent.

Une chèvre accepte. Esprit savant,
Elle doute de tout. Et du reste
Aussi et, surtout, elle est fort preste
Pour le faire savoir à grands cris.

Un âne fait de même. Il écrit
Et lit mais gobe hélas, cette andouille,
Tout ce que prétend le niquedouille
Comme l’érudit, et n’en démord
Jamais, bourrique jusqu’à la mort.

Le bélier regrette que pour ses fèdes
Décider, trancher ou diriger
Il n’est qu’êtres n’apportant pas d’aide !
Comment pouvait-il donc ménager
Une qui à rien ne fait crédit
Et un qui croit tout ce qu’on lui dit ?

jeudi 1 septembre 2022

HAÏKU DE MAILLET

Il est des procès d’intention qui se voudraient bien Jugement dernier !

LES DEUX FRÈRES

Petite fable affable d’après une idée de M.-Y. Custeau

Ti-Noir, un félin chat, 
Croisa la route d’un carouge,
Le toisant, en pacha,
Qui sait que si l’autre ogre bouge,
Ses ailes seront secours
En ultime recours.


Mais selon les gazettes,
Sans élan, sans allant,
Ce griffu qu’a b’en d’la jasette
Causa lors en galant :
« Ah, n’étais-tu un porteur d’ailes,
Et cousin, las, de l’hirondelle,
Nous serions amis ;
Et, sûr, pas qu’à demi  !
Car, c’est là un céleste signe
Tous deux nous partageons,
La même livrée d’un noir digne
Comme des frères de sang
Et parlons, quiescents.


- C’est un peu court, jeune homme !
Vivre en même lieu, 
Avoir même couleur, en somme,
Serait pour toi, Dieux,
Gage d’amitié pérenne ?!
Il faut partager plus que ces graines 
Pour prétendre à ce mot
D’où naissent tant de maux ! »