Petite fable affable
« À chacun son petit coin de parodie
En ces temps d’apories, de palinodies,… ! »
Se murmuraient quelques-une de ces bêtes
Que je convie dans mes vers, en tête-à-tête.
En la savane, s’érigeait l’altière
Demeure de Dames fourmis, ouvrières
Au travail tout en trouvailles, qui navraient
Qui ne se peut dépêcher, à dire vrai.
Face à ce grand dôme, une termitière,
Babélienne maison, cimetière
Des règles et logique architecturales,
Poussa en deux heures, aux lueurs vespérales.
On s’en émut chez les premières venues :
Ces voisines allaient les laisser à nue
Car leur colline était, ma foi, aussi riche
Que l’autre semblait miséreuse et en friche.
Fort sur ses gardes, la reine convia
Sa fille au sommet : « Ne sois pas à quia !
La vie est plus belle vue d’ici, Princesse,
Mais ce tertre ennemi n’aura las de cesse
De fort nous hanter car sa proximité
Ne signifie qu’abysses de peur, de pertes,…
Tant Pauvres envient, cruelle vanité,
Ce qu’ils n’auront jamais? Reste en alerte ! »
Le roi des termites, ayant eu vent de ça
Fit de même avec son fils, un vrai poussah :
« La vue est plus belle vécue d’ici !… Pense
Que ce sommet offre de quoi remplir panses
Et greniers, et bien mieux que tout,
Nous donne un horizon, une vraie espérance,…
Quand Riches qui ont, eux, tant craignent de tout
Perdre et mènent une vie angoissante et rance ! »
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