Verra-t-on, un beau jour, un ciel nu embrasser
Notre globe à jamais désert, tant harassé
Par des hommes ayant quitté la place,
Aux confins du vide de l’Espace ?
Ne restera-t-il que des vestiges vigilants
Sur le chaos des ruines d’un monde
Moribond pour veiller sur un temps soudain lent,
Perdu sur l’aride mappemonde ?
Et verra-t-on sur tous nos hiers désolés
Tomber le rideau, délabré d’ombres,
D’un demain dévasté, veuf et inconsolé,
Sur des solitudes de décombres ?
Verra-t-on, lors, se lamenter un survivant
D’une Humanité qui ne sera plus que vent,
Anéantie par ses mains viriles,
Dans un silence cru et stérile ?
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