Quand les feuilles ont rouillé
Aux forêts dépouillées,
Étourneaux, hirondelles
S’enfuient à tire d’ailes ;
L’herbe se fait velours
Et l’air soudain moins lourd.
Au temps des ciels houillés,
Les bogues se hérissent,
Et sur les sols souillés,
Les graviers givrés crissent,
Pour l’enfant essoufflé,
Qui va, emmitouflé.
L’éther va crachouiller
Des bruines bienfraitrices.
Fini de vadrouiller !
Car la nuit prédatrice
Dès lors, s’annonce tôt…
Plus lourd est son manteau.
Au temps des ciels houillés,
Les bogues se hérissent,
Et sur les sols souillés,
Les graviers givrés crissent,
Pour l’enfant essoufflé,
Qui vit, emmitouflé.
Lors les yeux vont fouiller
Des nues déjà brouillés,
Les grues et oies sauvages
Quittent nos frais rivages
Désormais défleuris,
Et nos horizons gris…
Au temps des ciels houillés
Les bogues se hérissent,
Et sur les sols souillés,
Les graviers givrés crissent,
Pour l’enfant essoufflé,
Qui vient, emmitouflé.
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