La vie sans cesse est rapiécée
Mal remaillée rafistolée
Les aiguilles de la pendule
Qui me font des rides et ridules
Cousent sans fin mon fil du temps
Des heures élimées aux instants
Enfuis dans ces trous de mémoire
Qu’hélas m’ont tissé les trois Moires
Les aiguilles de ma pendule
Me laissent seul incrédule
Tramant une vie endeuillée
Résillée de larmes effeuillées
Un linceul de vaines histoires
Que teinte mon sang c’est notoire
L’existence est toute d’accrocs
Mais que l’on se reprise, accros !
Aux aiguilles de ma pendule
Qui tournent en rond seules incrédules
S’accrochent tant et tant de jours
Bien trop vite passés toujours
À ne mie vouloir rien faire
Où à m’emmêler d’autres affaires
Aux aiguilles de ma pendule
Qui tournent en rond seules incrédules
Sont pendues tant d’années perdues
Et las des moments éperdus
À trop vouloir toujours bien faire
Contrefaire sans satisfaire
La vie sans cesse est rapiécée
Mal remaillée rafistolée
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