Sur une expression de Marielle
Les parcs sont abandonnés aux violences,
Des No Future courent aux murs des rues
Et Sex in the City trône aux avenues…
Point d’autres fins d’innocence et d'indolence.
De bises repetita…
Alors que l’hiver déjà habite la ville
Mais que l’automne habille toute ma vie,
Je songe aux vertes saisons avec envie
Et aux amants dont je faisais vaudevilles
Et bises repetita…
Avec leur tendresse esquissant des caresses,
Que sont donc les tourtereaux devenus,
S’offrant aux folles amours tout en retenue,
Avec une exquise et touchante maladresse,
En bises repetita ?!
Pas d’explorateurs de la Carte du Tendre…,
Plus d’amoureux aux doux bisous ingénus,
Aux bécots fêtant l’heureuse bienvenue
De ce bon temps où on accepte de s’apprendre
Par bises repetita…
Aucun épris dont, sans fin, les câlins paressent
Ni d’affolés du feu de l’amante foi
Ou d’enjôlés par la joie du jeu, parfois,
D’aimés tremblants que la flamme disparaisse
Aux bises repetita…
Béguins, et toqués ne soupirent plus guère.
Les galants et les langoureux vivent en romans ;
Fervents, mordus ou pincés, lors assommants,
Sont transis de froid non pas d’amours vulgaires
Ou bises repetita…
Le prétendant n’effleure plus qu’un cellulaire
Et les sensibles n’embrassent qu’un destin ;
Les sentimentaux s’accolent contre salaire
Et le transporté n’étreint qu’ego sans tain
En bises repetita…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire