Des poussières d’or et des poudres de diamant,
Depuis les cieux, cristaux vermeils, font des clins d’yeux ;
C’est l’argent du manant, le trésor des amants,
Le repos des vieux et le recours du Sans-Dieu…
A les voir, on franchirait feu, éther et onde
Pour fuir nos boues immondes, savoir le bout du monde !
Car du gouffre béant d’un néant firmament
Elles invitent l’envieux, l’athée et le pieux
À Courir l’océan, à se faire géant,
À se frotter aux Cieux, à vivre en audacieux…
Lors n’effraient plus ni le feu, ni l’éther, ni l’onde !
Qu’importent ronces, osmondes : on connaîtra le monde !
Rien ne sera trop grand, trop loin, trop effrayant,…
Pour qui, tout simplement, sur le nocturne écran,
Cherchant le merveilleux ou à vivre un peu mieux,
S’offre au céleste aimant d’astres brillant gaiement…
Constellations de feu, parsemant l’éther, l’onde,
Que la Vie n’émonde vos petits bouts de monde !
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