Petite fable affable
Un pie borgne avait commerce
Avec un vieux chat et le berce
De promesses s’il accepte enfin,
Pour éradiquer cette verte faim
Qui les tenaille, d’avec elle
S’associer : « Ta ruse et mes ailes
Seront alliées et feront
Ravages dans les environs.
À rester seuls on ne carnage
Plus assez en prenant de l’âge !
- Je te le cède, l’oiseau : mains
Qui aident sont, sans examen,
Plus sacrées, pour moi, que lèvres
Qui prient, soient-elles tout en fièvre.
Mais je sais aussi, par la vie,
Que les caresses des chiens
Donnent des puces et que l’envie
Fait accaparer bien des biens :
Il vaut mieux rester solitaire
Trop de Mal hante ciel et terre ! »
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