Boudons le matin qui s’ensoleille
Et restes dans mes bras, sous nos draps,
Pour qu’encore nos corps s’ensommeillent,
Que nos songes, nos rêves balayent
Un jour qui, bien trop vite, viendra.
Laisses l’agitation aux abeilles
Et l’aube à celui qui en voudra ;
Boudons le matin qui s’ensoleille…
Le temps tentateur nous en coudra
D’autres, des levants qui appareillent
Pour des horizons que rien n’égaye,
Pour des heures d’où rien ne sourdra.
Boudons le matin qui s’ensoleille…
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