Toute en tresse et en collier, aux cent variations,
La fille du guerrier reste une enfant très sage,
Bien qu’elle soit parée, comme c’est de son âge,
Des couleurs qui disent, sans mot, sa filiation,
Toute en tresse et en collier, aux cent variations…
Toujours noble et grave, on lit dessus son visage
Qu’elle est à la saison des filles à marier,
Alors elle attire et effraie, le port altier,
Tous ceux qui l’approchent, que son père envisage,
Toujours noble et grave, lui qui lit sur les visages…
Elle a reçu des fleurs, elle a brisé des cœurs,
De gars du village voulant fonder famille.
D’autres venus de loin, repartis contrariés.
Elle a reçu des fleurs. Elle a brisé des cœurs…
Fière sans vanité, elle fuit ce qui brille
Rêvant à un héros, au front ceint de lauriers,
Le seul vraiment digne d’entrer dans sa famille.
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