Petite fable affable
Au ciel chauffant,
Un lion, vieux sage, conte
À ses enfants
Sa vie, sans fard et sans honte,
L’ébouriffant,
Le drôle ou bien les bêtises
Dignes d’un faon,
Et même sa balourdise,…
Oui, d’éléphant !
Jamais en vain,
Il narre chaque aventure
Qui lui advint
Dans la divine nature
Où monts, ravins
Et lacs sont autant de pièges
Pour les bovins
Et même pour un stratège…
Presque divin !
Il raconta
Comment, un matin, un homme,
Pourtant bêta,
Entra dans son royaume
Et ses États :
Quand il mangeait son quatre-heures,
Un bon rata,
Il le prit avec un leurre,…
Comme un gros tas.
Comme un doudou,
Il se fit, un an, quand même
Captif doux,
Docile et caressant même.
Puis, sans youyou,
Il ourdit un plan de fuite,
Pas casse-cou,
Qu’il exécuta de suite…
Et d’un seul coup.
Sans tralala,
Ses fils le huent, lui reprochent
D’être impala,
De ne pas avoir fait l’ébauche,
Cette année-là,
D’un combat ou d’un désordre.
Il dit cela :
« La main que tu ne peux mordre,
Embrasse-la ! »
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