Cycle historique
Qu’il est difficile de faire un choix,
Entre deux chemins et donc deux maîtres.
Et quand le faire ? Et en a-t-on le droit ?
J’ai réussi, il faut le reconnaître ;
Comment balancer entre avoir et être ?
Entre la solitude et ses amis,
Ou ses convictions et les compromis ?
Comme elle est tranquille l’obéissance,
Confortable la place du soumis,
La sage logique de l’impuissance,…
Aurais-je le nécessaire sang-froid,
Du héros, du martyr ? Il faut l’admettre
Dans ce pays en proie au désarroi,
Qui peut, sans hésiter, dire connaître
La fin de l’histoire ? Il faut compromettre
Plus que sa vie qu’il faut risquer parmi
La foule d’ennemis, de faux-amis,…
Aujourd’hui au faite de leur puissance :
Collabos, nazis, salauds à demi,…
La sage logique de l’impuissance ?
Où est le vrai ? Le bon ? L’envers ? L’endroit ?
Qui dit juste ? Qui faut-il reconnaître ?
Le maître d’ici ? Le fils des beffrois
Parti ailleurs demandant, sans rien être,
De s’entremettre ou de tout de se permettre ?
Mieux vaut rester sur son académie,
Dire que l’on a fait, simple commis,
Son travail - sans zèle ni jouissance -
Obéit aux ordres donnés ou remis ?
La sage logique de l’impuissance !
Amis, doute et peur ne sont plus permis !
Oui, en mon âme et conscience, affermi
J’ai choisi ne voulant pas, renaissance,
Qu’on le fasse pour moi ou, infâmie,
La sage logique de l’impuissance.
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