Tes fables et contes moraux ont chu dans l’oubli,
Barthélémy* : la mémoire est maîtresse traîtresse.
Où est passée la plume de ton bel esprit ?
Le lièvre toisant un fusil, tout mépris ?
L’habit causant à l’oreiller, un incompris ?
La girouette morguant le moulin, en prétresse ?
Et ce fat cerf-volant à l’esprit affaibli ?
* Barthélémy Imbert (1747-1790) : Fables nouvelles (dédiées à Madame la Dauphine, 1773), Choix de fabliaux mis en vers (2 vol., 1788) et Contes moraux (2 vol., 1806).
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