Petite fable affable
Un gros bousier, venu d'ailleurs, serviable en diable,
Était toujours prêt pour donner un coup de main
À l’un ou l’autre de ses congénères, aimable
Sans attendre un merci, une aide, quelque grain
Ou l’auréole en retour. L’aura de cette âme
Vaillante dépassa les bornes du labour
Où elle vivotait avec maints enfants et femme,
Mais n'obtenait jamais d'aide venue du bourg,
Où on joue volontiers les braves et bons apôtres
Quand c’est pour les siens mais, mie, Mon Dieu, pour un « Autre » !
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