C’est la statue du commandeur,
La seule que je doive craindre,
Sévère jusqu’à la raideur,
La seule qui puisse m’atteindre :
Elle sait erreurs, horreurs, fadeur,
Relents et mauvaises odeurs
Laissés pour compte,…
Tout impudeurs et laideur.
J’ai peur. J’ai honte.
C’est la statue du commandeur
Qui n’aime pas qu’on vienne à geindre.
Quand elle déploie sa grandeur
Et qui pis ne saurait me plaindre :
Les pensées qu’au temps des splendeurs
J’avais enterrées, en fraudeur,
Là, me remontent,…
Regrets, remords jouent les plaideurs,
On fait les comptes.
La Mort me vient avec froideur ;
Je suis géronte.
Je lui confesse tout, candeur ?,
Sans plus de conte.
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