Froissé, fripé ridé, il tire
Un air de son bandonéon :
Le soufflet lentement s'étire,
Sous les doigts prestes de Léon,
Puis doucement il se retire
Soupire un chant qu'il lui soutire
Pousse à danser,
Les regards et les corps s'attirent,…
Pas cadencés.
Tous les marins se font satyres
- Adieu l'amer Poseïdon ! -
Langoureux, leurs gestes s'étirent
Sur la piste, sous les néons,
Le pas se pose, se retire
Revient, repousse puis attire,
En balancé,…
C'est de l'amour une satire,
Un condensé.
Fille ou gars, chacun est martyre,
Puis, fiancés
Par la mélopée on se tire
Pour romancer.
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