Quand nos chemins ne seront que de cailloux
Et que nos yeux ne verront plus ses bayous ;
Quand notre cœur se remettra à son compte
Et que notre amour ne sera plus qu’un conte ;
Quand nous vivrons une lourde chasteté,
Nos lèvres ne se goûtant qu’en chicheté,
Nous saurons lors la valeur d’une promesse
D’un serment qui s’est jadis passé de messe.
Quand nos mains ne caresseront plus que du vent
Et qu’hélas nos corps s’assoupiront avant
De s’entraimer entre folie et tendresse ;
Quand nous n’aurons que mots banals en adresse
Pour dire ce qui enflammait auparavant,
Que nous ne serons solides que l’un pour l’autre
Et que nous ne tiendrons que l’un par l’autre
Nous saurons la vraie couleur des sentiments
Avec des souvenirs pour seul firmament.
Quand nos lignes de vie se liront en rides
Et que nos fronts devenus soudain arides
N’auront plus assez de pensers à partager
Ni de projets d’avenir à ménager,
Nos pas allant ensembles par habitude,
Leur train propre sans que pointe lassitude
Nous connaîtrons enfin la durée des « toujours »
Que l’on s’est dit à l’aube de nos beaux jours.
Quand nos doigts pour s’entrecroiser sans ambages
Ne se trouveront plus, rendus gourds par l’âge,
Mais pas assez pour éteindre feu en nous,
Que nous n’aurons plus d’horizon que nous-mêmes
Oubliés des autres, et de ceux qui nous aiment,
Quand nos voix trembleront comme nos genoux
Et qu’il nous restera l’essentiel - Nous ! -
Nous pourrons nous souhaiter une dernière
Bonne nuit, l’âme à voir notre vie fière…
Et que nos yeux ne verront plus ses bayous ;
Quand notre cœur se remettra à son compte
Et que notre amour ne sera plus qu’un conte ;
Quand nous vivrons une lourde chasteté,
Nos lèvres ne se goûtant qu’en chicheté,
Nous saurons lors la valeur d’une promesse
D’un serment qui s’est jadis passé de messe.
Quand nos mains ne caresseront plus que du vent
Et qu’hélas nos corps s’assoupiront avant
De s’entraimer entre folie et tendresse ;
Quand nous n’aurons que mots banals en adresse
Pour dire ce qui enflammait auparavant,
Que nous ne serons solides que l’un pour l’autre
Et que nous ne tiendrons que l’un par l’autre
Nous saurons la vraie couleur des sentiments
Avec des souvenirs pour seul firmament.
Quand nos lignes de vie se liront en rides
Et que nos fronts devenus soudain arides
N’auront plus assez de pensers à partager
Ni de projets d’avenir à ménager,
Nos pas allant ensembles par habitude,
Leur train propre sans que pointe lassitude
Nous connaîtrons enfin la durée des « toujours »
Que l’on s’est dit à l’aube de nos beaux jours.
Quand nos doigts pour s’entrecroiser sans ambages
Ne se trouveront plus, rendus gourds par l’âge,
Mais pas assez pour éteindre feu en nous,
Que nous n’aurons plus d’horizon que nous-mêmes
Oubliés des autres, et de ceux qui nous aiment,
Quand nos voix trembleront comme nos genoux
Et qu’il nous restera l’essentiel - Nous ! -
Nous pourrons nous souhaiter une dernière
Bonne nuit, l’âme à voir notre vie fière…
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