« Plus je vieillis et plus je trouve qu’on ne peut vivre
qu’avec des êtres qui vous libèrent et qui vous aiment
d’une affection aussi légère à porter que forte à éprouver. »
Albert Camus, lettre à René Char
Le temps va, égrène son long chapelet d’heures.
Dans ce dédale, sous les serpents des néons,
Comme un simple péon,
Sans toi, j’erre las sans feu ni foi mais sans leurre…
Pour échapper aux constants appétits du temps
Il n’est ma foi que tes regards charmants, Ma Belle,
Ma douce colombelle,
Ma maîtresse d’âme comme égérie d’antan
Le paraitre est ici voué à disparaître
Mais jamais notre amour sans remords ni regret,
Dont je te suis tant gré,
Et qui fait mes riches heures et mes belles lettres.
En mêlant, sans fin, élans du corps et du cœur,
Je m’éveille, matin, à l’aube de ton sourire
Et, au soir, vais m’inscrire,
Avant de m’endormir, dans tes parfums vainqueurs.
Ainsi passent nos années, ma si tendre épouse
Avec toi, qui sais la poésie d’horizons
Où, en toute saison,
Soupirent les alizés sur de vertes pelouses.
Tu guéris mon art chagrin, sauves ma lyre usée
De sensations et sentiments, par la chaîne
De soie qui nous entraîne :
L’oubli de soi qui attache sans nous lier…
Tu m’as fait des souvenirs, donné une histoire
Au fil des nos ans, cent trésors où puiser,
Jamais épuisés…
Merci pour ce bout de commune trajectoire.
Ce voyage de nos jours où tu rassasies
Mon âme et, qui mieux est, mon esprit apaises,
N’a pas de prix et m’aise
En ces temps troubles, en ce monde d’hypocrisies…
Dans ce dédale, sous les serpents des néons,
Comme un simple péon,
Sans toi, j’erre las sans feu ni foi mais sans leurre…
Pour échapper aux constants appétits du temps
Il n’est ma foi que tes regards charmants, Ma Belle,
Ma douce colombelle,
Ma maîtresse d’âme comme égérie d’antan
Le paraitre est ici voué à disparaître
Mais jamais notre amour sans remords ni regret,
Dont je te suis tant gré,
Et qui fait mes riches heures et mes belles lettres.
En mêlant, sans fin, élans du corps et du cœur,
Je m’éveille, matin, à l’aube de ton sourire
Et, au soir, vais m’inscrire,
Avant de m’endormir, dans tes parfums vainqueurs.
Ainsi passent nos années, ma si tendre épouse
Avec toi, qui sais la poésie d’horizons
Où, en toute saison,
Soupirent les alizés sur de vertes pelouses.
Tu guéris mon art chagrin, sauves ma lyre usée
De sensations et sentiments, par la chaîne
De soie qui nous entraîne :
L’oubli de soi qui attache sans nous lier…
Tu m’as fait des souvenirs, donné une histoire
Au fil des nos ans, cent trésors où puiser,
Jamais épuisés…
Merci pour ce bout de commune trajectoire.
Ce voyage de nos jours où tu rassasies
Mon âme et, qui mieux est, mon esprit apaises,
N’a pas de prix et m’aise
En ces temps troubles, en ce monde d’hypocrisies…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire